Á travers les pages de mon site je parle sans détour de mon travestisme bivalent,et de ma part féminine.
Ces pages ne sont pas destinées à un jeune publique sans explications préalables.
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Je suis travesti·e bivalent·e, c-à-d que je porte des habits de femme, de la lingerie en ce qui me concerne, de manière constante sans que cela me procure un plaisir sexuel contrairement au travestisme fétichiste qui lui s’habille en femme sporadiquement à la recherche de ce plaisir.
Cette particularité me met mal à l'aise vis-à-vis du rôle social masculin, j’ai toujours plus apprécié la compagnie de (d’autre) femmes, contrairement à celle des hommes dans laquelle je me sens en décalage.
Je n'aime pas la majorité des centres d'intérêt traditionnellement masculins et Je n'ai pas ce besoin inconscient (ou non) de se sentir puissant en parlant de voiture rapide , de sport ou des femmes en des termes superficiels et parfois humiliants.
Je suis conscient·e que tous les hommes ne sont pas aussi caricaturaux et je sais qu’il y en a de très intéressants et très respectueux envers les femmes, mais cela ne change rien à mon inconfort par rapport la masculinité exclusive.
Je me sens mieux avec les (entre) femmes car cela me donne une impression d’être un peu comme elles, dans leur univers, en sachant qu'au moins nous partageons quotidiennement les mêmes gestes et les mêmes inconfort inerrante au port de la lingerie féminine.
Un seul regret : J’aimerais tant faire partie de leurs sorties entre filles, mais je suis un homme…
Ce besoin de vouloir vivre au moins quelques sensations d’être une femme, m’a poussé jusqu'à prendre des hormones pour avoir des seins, je me félicite tous les jours d’avoir osé prendre le risque médical et celui du jugement familial et social.
Chaque matin j’ai le bonheur d’ajuster ma poitrine dans le soutien-gorge du jour après avoir enfilé une culotte assortie ou non, comme le fait n’importe quelle femme qui s’apprête.
Parfois, en journée, je remets furtivement en place une bretelle tombante ou j'éprouve de la sororité en voyant ce geste fait par une (autre) femme.
J’utilise uniquement le trait d’union dans mon prénom pour unir mon féminin et mon masculin.
Coté grammaire, quand je me sens femme, je m'exprime au féminin sinon j’utilise l’écriture inclusive.
Sur le clavier (PC) on obtient le point médian par Alt 0183.
voir www.ecriture-inclusive.fr
Les fantasmes que j'écrirais ici sont ceux qui m’habitent. Je suis bigenre : Je me sens homme ou femme selon les circonstances. Si socialement et sentimentalement ma masculinité est un avantage, pour ma vie ma vie sexuelle, elle est un désastre. Je ne me conçois pas être l'amant d'une femme avec mon pénis, je crois avoir été meilleur un·e amant·e sans lui. Je suis essentiellement gynophile. C’est-à-dire que je suis attirée par les femmes quel que soit mon genre du moment.
Sexuellement, je suis donc principalement lesbienne et je vis mon pénis comme un obstacle à ma sensualité. Je bénis les hormones féminisantes car elles causent aussi ma quasi impuissance masculine et exacerbe ma libido féminine. C'est ce qui laisse libre cours à l’expression de ma féminité dans ces récits érotiques.
Bonne Lecture.
J’ai rendez-vous à midi, juste une heure et demi pour me préparer. Douche, lavement, j’enfile mes bas et ma culotte, agrafe mon soutien et j’étrangle ma taille dans mon corset. Je passe mes habits d’homme par-dessus (un jour, peut-être, ce sera des habits de femme). Je me gare dans les environs, téléphone pour dire que je suis là comme convenu, Maîtresse Janice n’est pas encore arrivée, et rappellera quand elle sera prête... Je déambule en l’attendant, ma lingerie et mon corset qui me fait onduler de la croupe font naître le désir d’être possédée comme une chienne.
Elle m’appelle et me donne son adresse complète. J’entre, ambiance chaude exactement comme sur le site, je lui fais part de mes fantasmes, elle me demande de me déshabiller et d’enfiler une paire de cuissardes noires et d’attendre. C’est la première fois que j’en porte, sensation garantie, ces cuissardes m’excitent. Maîtresse vient me chercher, je marche en boitant, elle me bande les yeux et me guide dans une autre pièce. Aveuglée, mes sensations sont amplifiées, elle m’attache les mains dans le dos, debout jambes écartées je suis à sa merci.
Jamais je ne me suis sentie autant femelle qu’entre ses mains, j’ondule de la croupe pour frotter mes parties génitales endolories et ligotées contre sa jambe, pendant qu’elle me pince et me tire les seins. Chaque douleur infligée est une bénédiction, j’en redemande en la remerciant mille fois.
Je voudrais rester là une éternité, la tête entre ses seins pendant qu’elle torture les miens, mais elle se relève, je suis haletante, complètement soumise, heureuse de l’être, j’ai enfin trouvé ma maîtresse, si souvent fantasmée.
Nous descendons au sous-sol, je comprends avec un délicieux mélange de crainte et de désir que l’intensité de la session va augmenter. Maîtresse m’ordonne de me mettre à genoux, j’attends un moment, le cœur battant, elle apparaît avec une ceinture gode, elle s’étend, et, lascive me demande de la sucer, je m’exécute en m’appliquant, tour à tour mes lèvres glissent le long du gode et ma langue parcours le gland.
Je prends plaisir à essayer de le prendre le plus profond possible, je me découvre vraiment salope, je ne fantasme plus, je suis une femme folle de désir de ce gode entre mes reins. Maîtresse Janice se saisit de ma tête pour m’enfoncer le gode bien profond dans la bouche, un haut-le-cœur, elle arrête, dommage car j’aurais bien voulu qu’elle insiste, quelle m’apprenne à être encore plus salope, plus soumise, lui faire cadeau de ma souffrance.
Changement de position, me voici couchée sur le dos, les mains attachées sous la table suspendue et les pieds attachés en l’air, ma croupe est offerte, je me vois dans le miroir du plafond impuissante attendant la suite des événements. Elle me fixe quelque chose autour du sexe, un picotement se fait sentir, de plus en plus fort, c’est comme des aiguilles, du courant électrique, c’est du courant électrique.
C’est délicieusement douloureux, maintenant je sens que la maîtresse m’enfonce quelque chose dans mon anus et aussi tôt la même sensation que sur mon sexe, j’ai mal, des contractions parcours mon cul et mon ventre, les impulsions électriques sont de plus en plus longues et puissantes, c’est comme des vagues brutales au plus profond de mon intimité.
Comme dans un rêve, je vois la Maîtresse passer au-dessus de moi, et s’asseoir sur mon visage, je ne respire plus, je suis totalement à sa merci, entravée, étouffée, les contractions électriques vont jusque dans mes cuisses, elles rythment la montée du plaisir.
A ce moment précis, enfin, je m’abandonne, à bout de souffle, après une impulsion électrique, l’orgasme monte, me submerge, m’envahit. Là, je sens au plus profond de mon être ma condition de soumise travestie, je suis ce que j’ai toujours rêvé d’être et je suis heureuse et comblée.
Michèle
Je suis chez une amie, Andrée pour un souci avec son ordinateur.
Au bout d'un quart d'heure le problème est résolu, elle dit alors une formule toute faite :
— Oh merci beaucoup, tu me sauves la vie, Je ne sais pas comment te remercier !
C'est une petite femme au milieu de la cinquantaine, à la voix fluette, la silhouette fine, mais joliment faite, et avec un visage quelconque qui la fait passer inaperçue. Mais elle a un petit air de vierge effarouchée qui m'a toujours émoustillé·e.
Je suis sûr·e qu'elle aurait pu être heureuse avec un homme, mais voilà elle est célibataire et n'a jamais parlé de sa vie affective.
Nous sommes donc seuls·es dans son appartement, je la regarde avec cet intérêt qu'elle m'inspire à chaque fois, et je me remémore les pensées érotiques que j'ai déjà eu à son sujet.
Je la désire depuis toujours, je suis à deux doigts d'oser, j'ai juste une hésitation, je porte un soutien et une culotte coordonnée en dentelle et pour elle je suis homme " normal ". Je me dis que de toute façon j'irais au désastre si elle ne se laisse pas faire, alors ma dentelle n'est qu'un détail, je tente !
Je fini par lui sourire, droit dans les yeux, et en me levant pour me diriger vers elle, je lui réponds :
— Je sais comment tu pourrais me remercier.
Je m'approche, ostensiblement je mate ses seins et sa jupe à la hauteur de son sexe, mon regard est lourd de signification : je la matte pour le première bien en face, Andrée reste là, figée.
Nos visages sont proches maintenant, mon regard a fait baissé le sien, elle ne bouge pas. Je ne sais pas si elle est consentante ou si elle est tétanisée, mon intention est on ne peut plus claire, mais les choses ont si vite basculé. Je ne peux m'empêcher de lui ordonner :
— Ne bouge pas, ne dit rien, laisse‑moi faire, et j'ajoute à voix basse dans l'oreille depuis le temps que je rêve de te bouffer la chatte !
Andrée n'a pas bougé d'un cil, elle semble attendre la suite des événements, résignée.
Je n'ai pas reculé après ma dernière phrase, ses cheveux caressent ma joue, je sens l'odeur de son cou et lentement je me redresse, nous sommes face à face et ma poitrine effleure la sienne. Elle ne se doute évidemment pas que l'homme, qu'elle croit avoir en face d'elle, nourrit pour elle un désir totalement lesbien. Je la veux comme femme et je l'aurais comme une femme. Elle semble si soumise, là devant moi, les yeux baissés, elle attend.
En éclaireuse, une main caresse sa joue, Andrée ferme lentement les yeux : elle semble se réfugier en elle. Mon autre main se pose sur sa taille comme un ordre silencieux : " ne pas bouger ! ". De sa joue ma main glisse vers son cou puis vers un sein, que j'effleure le cœur battant, toujours sans réaction de sa part, ma main se fait plus pressante : je commence à la peloter doucement. Mon émoi féminin monte : je devine l'armature de son soutien-gorge, et je prends conscience que mes seins deviennent sensibles au contact de la dentelle du mien. De délicieuses vibrations montent en moi, vibrations que je reconnais : ma libido féminine prend possession de mon corps. Je vais me gaver de cette femme offerte, pourvue qu'elle accepte le plaisir que je voudrais lui procurer car, son orgasme sera mon orgasme, je serais sa première amante...
Mes seins se gonflent et mon soutien-gorge se tend au rythme de ma respiration qui s'intensifie, ma bouche butine ses lèvres par petites touches comme pour l'apprivoiser. Andrée se cambre, et pour l'accompagner dans ce mouvement, je descends la main qui lui tenait la taille vers une fesse en appréciant au passage sa sublime courbure de rein. En signe de possession, j'écarte les doigts pour profiter pleinement de la rondeur de son cul que j'ai si souvent maté à la dérobée, et je glisse mon genou contre son mont de vénus.
Andrée ne se raidit pas, sa lascivité est pour moi une invitation, maintenant nos lèvres se soudent elle entrouvre sa bouche et nos langues se caressent. Maintenant, quelques soient les conséquences, je sais qu'elle se donne, et ma sensualité féminine explose, jamais je ne me suis sentie aussi sexuellement en phase avec une autre femme. Elle ignore qu'il n'y a plus une once virilité en moi, qu'elle est en train de s'offrir à l'amour saphique... Je suis devenue sa maîtresse, son initiatrice.
Ma main quitte sa poitrine pour soulever sa jupe, nos seins se pressent l'un contre l'autre, sa jupe relevée, je lui caresse sans ménagement les fesses que je fais aller et venir pour frotter son entre-jambe sur ma cuisse. Andrée ondule, passive, les yeux toujours fermés. Le crissement de son panty sur ma cuisse me donne l'envie de lui enlever sa jupe, mais une idée me vient, pour la tester, je veux savoir si elle soumise ou seulement passive. Alors doucement je m'écarte légèrement et je lui donne cet ordre :
— enlève ta jupe !
Andrée se recule aussi d'un pas et défait sa jupe qui tombe à ses pieds. La tête toujours baissée, devant moi, elle attend. Avec le recul, maintenant je la scrute : Ses seins pointent, son panty couleur chair (fashion faux pas, ma chérie) met en valeur la finesse de sa taille et la courbe de ses hanches. Je la trouve vraiment attirante cette petite femme commune avec son style sage, sa soumission la rend même excitante. Elle ne bouge pas, offert à mon regarde qui la détaille, je suis pleinement consciente qu'elle m'appartient et je décide de jouir du spectacle en tournant autour.
— Tu m'as toujours excitée Andrée, ton joli petit cul, ta taille fine, tes petits seins tu dois fais un très mignon 90 B. Si tu savais les rêves que tu m'inspires ma mignonne... Je veux connaître l'odeur et le goût de tes effluves intimes, connaître le timbre de ta voix quand tu gémis, voir ta jolie croupe ondulée de plaisir et tes seins vibrer sous mes caresses. Nous sommes au point de non‑retour toutes les deux...Enlève le haut et rien que lui.
" ouups ! ", pensais-je, je viens de me trahir, dans l'état où je suis-je je ne peux plus faire abstraction de ma féminité quand je parle. Andrée s'exécute, elle se déboutonne, je suis à nouveau face à elle pour déguster le spectacle de son corps offert à mes yeux avides.
La voilà presque nue, désirable, disponible, ses genoux tremblent légèrement a-t-elle capté l'emploi du féminin à mon propre encontre ?
Ma déclaration m'a excitée d'avantage, je décide d'arrêter les minauderies :
— Va poser tes mains sur le dossier du divan et cambre‑toi.
Andrée s'exécute je crois rêver, nous nous connaissons depuis des années et là maintenant je la contemple. Elle me tourne le dos ses mains posées sur le dossier du divan comme je le lui ai ordonné, sa croupe tendue vers moi. Je prends mon temps pour la contempler : ses cheveux sur les épaules, l'attache de son très sage soutien-gorge qui lui barre le dos, sa taille soulignée par son panty qui moule à merveille ses fesses et ses jambes qu'elle a écartées sans vulgarité. Je ne me retiens plus, j'avance vers ce cul qui n'attend que moi. Je me mets à genou ma bouche est à la hauteur de ses fesses, je la sens se raidir à mon approche, puis se cambrer un peu plus, et je plonge ma tête entre ses fesses. Ça je l'ai rêvé mainte fois, mes mains maintiennent bien son cul et j'inspire par le nez de toute mes forces, je veux me remplir de ses odeurs intimes. Le nez dans sa raie je respire encore et encore avant de descendre vers sa chatte pour à nouveau me remplir les poumons. Rassasiée je me redresse, pour passer une main entre ses jambes pendant que l'autre dégrafe son soutien-gorge, il tombe.
— Redresse‑toi, et montre‑moi tes seins.
(A suivre)
© janvier 2018 Michel-e.be
Andrée se redresse et se retourne, elle est face à moi, ses seins sont plus petits que je le croyais et ils tombent un peu, les aréoles sont foncées contrastant avec la blancheur laiteuse de sa poitrine. Ses tétons sont bien gonflés, bien droits, presque hors proportion par rapport aux seins, Elle n'ose pas me regarder. Cette poitrine, discrète, est à son image, mais le volume de ses mamelons témoigne de son trouble. « Fait un pas vers moi ! ». Le mouvement de ses seins trahit leur mollesse, et cela m'excite encore un peu plus, je me place derrière elle et je prends ses petits seins flasques à pleines mains, je les malaxe doucement, ils sont légers presque sans consistances, sauf ses tétons gonflés bien durs que je fais rouler sous mes doigts. Tout en continuant de pétrir sa poitrine, je resserre doucement les doigts pour lui pincer légèrement ses tétons. Sa respiration se bloque dans un imperceptible gémissement et Andrée recule pour se caler contre moi. Ses fesses s’appuient sur mon pubis et mes seins s’écrase sur son dos. Je la sens prête pour la suite :
— Enlève ton panty, va dans ta chambre et attends‑moi debout devant ton lit face à la porte.
Andrée sursaute et s'éloigne, elle splendide de féminité
— Et met ton masque de nuit !
Je me déshabille rapidement ne gardant que mon soutien et mon shorty, elle a eu le temps de se mettre en position, à mon tour je me dirige vers sa chambre, je suis folle de désir, elle aussi je le sais.
La porte est restée ouverte et je la vois au pied de son lit, les yeux masqués, en petite culotte docile Andrée attend.
Sa poitrine de femme d’âge mure m’attire comme un aimant et je ne peux m’empêcher de la caresser en la frôlant avec la dentelle de mon soutiens gorge, je lui fais face en pendant que je lui titille les seins avec les miens, je l’embrasse comme je mordrais dans un fruit juteux. Nos langues se mélangent avec fougues, pendant ce temps je glisse une main entre les jambes, sa culotte est mouillée, son bras s’avance vers moi et elle pose une main sur la dentelle de mon shorty, j’écarte sa main vivement.
— je t’ai dit de te laisser faire, obéit, ordonnais‑je !
Son trouble est au maximum et son excitation aussi, c’est le moment de me dévoiler. Je recule d’un pas, la laissant pantelante presque chancelante.
— Je vais te faire l’amour, ici, dans ta chambre, dans ton lit, je veux que tu te rappelles de moi à chaque soir que tu te coucheras.
Je suis face à elle qui ne me vois toujours pas, je dégrafe mon soutiens gorge en la regardant et je ne résiste pas à l’idée de lui frôler un sein en laissant tomber mon soutien à ses pieds. Je m’agenouille devant elle, mon visage n’est qu’à quelques centimètres de son ventre, je descends sa culotte le long des jambes. Sa chatte est poilue et mouillée, les poils se sont agglomérés par la cyprine qui coule dans sa toison
— Merci, lui dis‑je. Merci tu es un spectacle magnifique, j’espère pouvoir te rendre le plaisir que tu me donnes en t’offrant comme tu le fais, écarte un peu les jambes maintenant.
Pendant qu’elle s’exécute je vois ses grandes lèvres émergeantes de sa toison s’écarter. Je la regarde une dernière fois en contre-plongée, belle et superbe dans cet abandon je vois sa poitrine qui pointe et vibrer au rythme de sa respiration presque saccadée et l’odeur de son intimité achève de me rendre folle. Je ne tiendrais pas plus longtemps, maintenant je vais me dévoiler.
Je glisse un sein sur sa toison, il brille tout mouillé de sa liqueur intime, la chaleur de son sexe est si agréable que je sens ma poitrine gonflée encore par l’excitation, après quelques frottements, je me redresse pour lui caresser la bouche avec mon téton humide de ses œuvres.
— Vas‑y, goûte, suce. commandais‑je.
Andrée hésite, ne comprends pas, alors je glisse deux doigts sur sa fente et je fouille ses chaires intimes à la recherche de son clitoris, une boule dure glisse sous mon index qui tourne autour pendant que de l’autre main je pousse la tête pour amener sa bouche sur mon aréole humide, Andrée gémissante lèche mon mamelon puis le suce. Je lui souffle à l’oreille:
— Voilà mon secret.
En lui lâchant la tête pour lui prendre la main et la posée sur mon autre sein. Par le menton je relève son visage, ses lèvres quittent mon sein et le l’embrasse avec force pendant que mon majeur s’immisce dans son vagin. C’est à ce moment-là que je sens sa main pétrir ma poitrine. Nous restons un moment, nos langues dans une farandole se nouent et se dénouent, mes doigts la branle dans un bruit humide et ma belle Andrée n’ayant plus assez de ses deux mains pour me ploter les seins. Soudain, une petite onde parcoure mon bas-ventre en profondeur près du pubis, l’orgasme déjà sonne à la porte, c’est trop tôt. Je cesse de l’embrasser et je retire son masque. Andrée regarde ses mains sur ma poitrine qu’elle retire aussi tôt, remarque mon soutien à ses pieds et le shorty coordonné au soutien que je porte encore. Une ombre d’incrédulité passe dans ses yeux toujours brillants de désir. J’ai deux doigts plantés jusqu’à la gare dans son vagin, en prenant soin d’appliquer ma poitrine sur la sienne, je lui dis:
Sans brutalité je retire mes doigts trempés de sa chatte, elle les regarde sortir d’entre ses jambes, Andrée semble médusée, dans la crainte qu’elle ne se ressaisisse, je lui donne, doucement, l’ordre:
— Couche toi sur le dos !
(A suivre…)
© janvier 2018 Michele.be
Voilà Andrée sur le dos, elle me regarde les seins, puis mon shorty, duquel rien ne dépasse (merci les hormones), pas un millimètre de cette obscénité virile n’est visible, je suis heureuse de me sentir si féminine dans un tel moment face à une autre femme. Moi je n’ai d’yeux que pour son sexe luisant, entre-ouvert, n’attendant que moi. Je me penche vers elle qui écarte les jambes, Mes seins caressent l’intérieur de ses cuisses, et je fais glisser ma poitrine sur son pubis, son ventre, ses seins et sa bouche. Je prends soin d’exercer une pression avec le genou sur sa vulve, et je sens Andrée faire onduler son bassin pour se frotter contre celui-ci. Mon cœur se met à battre brutalement, Andrée veut prendre du plaisir, du plaisir lesbien, avec moi ! À cet instant nous sommes deux gouines au bord de l’orgasme, je savoure ce moment intense et je l’embrasse. Andrée se met à gémir pendant notre baisé, son bassin frotte mon genou avec insistance, je replie une jambe pour la passer sous sa cuisse et l’autre passe au-dessus pour se posé à côté de sa hanche, je me redresse pour appliquer mon entrejambe sur sa chatte, Andrée comprends et se frotte avec énergie le clitoris sur ma lingerie et moi par des mouvements appuyés du bassin ; je l’accompagne dans sa recherche du plaisir, elle belle, sa croupe ondule sans retenue avec grâce et sensualité. Mon excitation est totale, les vaguelettes profondes, au niveau du pubis se font à nouveau sentir, mes tétons sensibles, je regarde mes seins, et Andrée tend les bras, m’agrippe la poitrine à deux mains et me tire vers elle. Mon poids écrase son sexe, elle se cabre dans un râle qui en dit long. Je tends mes jambes pour nous dégager l’un de l’autre et je glisse vers sa vulve gonflée et coulante, ses poils sont luisant, et l’odeur de sa chatte me rend folle, comme pour la dévorer j’applique mes lèvres sur son sexe et ma langue, s’enfonce en elle, sa cyprine coule à flot pour mon plus grand plaisir, je n’en perd pas une goutte, je bois cette femme comme on bois un fruit trop mûr. J’ai des frissons électriques dans les seins, jusqu’au bout des mamelons, des ondulations parcourent mon ventre vers les profondeurs de mon pubis. Je reconnais les premiers signes de l’orgasme, des contractions vont de l’intérieur vers le périnée et c’est l’explosions… Je jouis et je pousse un râle la bouche toujours collée au sexe d’Andrée. Ma langue replonge en elle, je sens des spasmes, son vagin se contracte par soubresauts.
Ma langue lui titille le clitoris avec frénésie pendant que le lui malaxe les seins et lui pinçant les mamelons. Tout à coup ses tétons mollissent son ventre se contracte, je descends les mains pour essayer de maintenir son bassin et garder ma bouche sur son sexe, elle referme les cuisses, elle jouit, j’ai la tête coincée contre son pubis incapable de respirer. Son ventre se calme et le délicieux étau se desserre. Je me couche contre elle sur le côté pour la regarder, elle se tourne me regarde à son tour, je lui dis:
— Merci, je n’ai jamais été aussi comblée.
Elle ne semble ne rien demander comme explication, mais je ne peux m’empêcher de lui dire:
— J’ai toujours été une femme mais je suis aussi un homme, je me partage, socialement je suis un homme et dans l’intimité je suis une femme. C’est un compromis, mais je m’en accommode. Si j’ai des seins, c’est parce que je prends des hormones féminisantes pour mettre en concordance mon corps avec moi.
Andrée pose son doigt sur ma bouche, se lève et refait notre parcours pour se rhabiller sans un mot. Je la suis en faisant de même. Nous nous retrouvons habillés à l’endroit où tout à commencer, je m’approche pour lui dire au revoir, lui faire la bise:
— Au revoir ?
— Au revoir, me répondit‑elle avec un sourire que je ne lui connaissais pas.
Je sors avec des interrogations, aura-t-il une prochaine fois ? Sera-t-elle discrète à notre propos, comment me perçoit-elle maintenant ?
Fin ?
© janvier 2018 Michel-e.be
Tous les ans nous partons en vacances avec des amies dont Andrée…
Un matin je me lève le premier, en sortant de la chambre j’entends Andrée en faire autant.
— Bonjour, bien dormi ?
Nous nous approchons pour se faire la bise et ma main se posant sur sa taille se fait caressante et mon baisé aussi tendre que faire se peut. Depuis notre aventure lesbienne nous n’avons plus eu d’occasion de faire l’amour. Pendant ces vacances, je compte profiter de chaque occasion pour la caresser ou l’embrasser. Et autant les créer:
— On va cher le boulanger pour les baguettes, demandais‑je ?
— Mais oui, me répondit‑elle avec un sourire complice !
Nous prenons sa voiture et en roulant je ne me prive pas de scruter son physique pendant qu'elle conduit, elle porte une légère jupe courte et son t-shirt lui colle à la peau mettant en valeur sa petite poitrine et son soutien-gorge… « dommage » pensais-je, en regrettant de rater le spectacle de ma petite Andrée seins nus sous son top. À notre première partie de jambe en l’air je l’avais abordée en mode domination et sa passivité m’avait beaucoup plu. J’ai donc décidé de continuer sur ce mode et je lui dis:
— Maintenant que je connais la forme de tes seins, je trouve dommage que tu les caches avec un soutien.
Et en glissant ma main entre ses cuisses vers son sexe, j'ajoute:
— Tu portes une culotte ?
J’eu la réponse avant qu’elle n’ouvre la bouche : non ! j’avais sous les doigts sa chatte poilue, et je la fouillais déjà pour lui titiller le clitoris.
En ne quittant pas la route des yeux, elle retira délicatement ma main et dans un sourire que je cru reconnaitre, elle me dit :
— J’ai un amant, un homme, un vrai, et toi tu es mon amante !
Je suis estomaqué·e, elle continue :
— Tu ne me touchera qu’habillée en femme, je veux bien être ta maitresse à la condition exclusive que tu sois la mienne et j’aime être ta soumise, mais tu seras la mienne aussi, d’accord ?
Sans m’en rendre compte je porte mes doigts sous mon nez, et sous l’emprise de son odeur intime, je lui réponds:
— Oui, d’accord !
Je suis à peine présent·e, perdu·e dans mes pensées. Andrée à un amant ! Je suis complétement surpris·e et d’autant plus qu’elle est prête à continuer à se gouiner avec moi. Je lui avoue:
— Tu m’en bouche un coin !. Mais malheureusement pour ces vacances, mon côté femme va devoir rester bien sage, je n’ai rien de féminin à me mettre si ce n’est que des chemises de nuit en coton pour dormir.
—Tant pis ! me répondit‑elle toujours avec ce petit sourire…
(à suivre)
© février 2018 Michel-e.be
Après la boulangerie, nous passons dans une grande surface pour y acheter ce qu’il faut pour le petit déjeuner, en nous dirigeant vers les caisses, je prends soin de passer par le rayon féminin, mon idée est d’y acheter quelques culottes, j’affectionne les shorties sexy de DIM et surtout, je ne voudrais pas manquer une occasion de me régaler de sa chatte sous prétexte que je n’ai rien de féminin à me mettre. En cherchant Andrée du regard pour lui montrer mon achat, je la vois prendre une boîte de protections intime : des tampons.
« Et zut » pensais-je « Pas de chance, mais bon c’est l’affaire que de quelques jours, mais cela réduit le nombre d’occasions potentielles… ». Et voyant ma mine déconfite elle sourit encore et dépose sa boite à coté de mes culottes dans le caddy.
Après le passage aux caisses nous remontons dans la voiture pour rentrer, les autres doivent avoir faim. Andrée démarre pendant que je me saisis de mes culottes et lui déclarer :
— Si je suis seins nus et en culotte de dentelle c’est assez pour toi ? Car je n’ai vraiment pas envie de passer ces vacances sans te toucher, lui dis-je.
— Presque !
Elle arrêta la voiture sur le côté de la route. Andrée me regarde et me dis :
— enfile cette culotte !
Trop heureux à l’idée de ce qui pourrait suivre, je m’exécute avec un peu de précipitation. Et me voilà agréablement vétu·e de mon seul shorty, c’est alors qu’Andrée sort alors de la voiture et qu’elle la contourne pour venir s’appuyer contre le capot, près de ma portière.
— Descends, m’ordonna-t-elle !
Je m’exécute et je vais vers elle : j’ai une furieuse envie de l’embrasser me rendant à peine compte que je suis seins nus et en culotte hors de la voiture.
— Non, pas sur la bouche, plus bas !
Mon cœur bat la chamade, je suis accroupie la tête sous sa jupe. Je colle le nez au niveau de son clitoris et ma langue écarte ses lèvres pour goûter son intimité. Je ressens comme des frissons au niveau du pubis et en profondeur, ma libido féminine démarre au quart de tours. Ma masculinité s’efface, comme à chaque que je suis le nez dans sa chatte, à cet instant je suis une femme, mon corps tout entier vibre au féminin. Je la butine avec fougue : ma langue force le passage et au bout d’une vingtaine de seconde…
— Tu goûtes une différence ?
Cette question trop abrupte dans ce moment où mon trouble prend possession de moi, ajoute à mon émoi et je dois faire un effort pour me détacher de son entre-jambe et répondre.
— Oui.
Sa chatte a en effet un petit goût métallique absent de me souvenir.
— Et tu me veux comme une femme ?
A cette deuxième question, mon cerveau se met à fonctionner à toute vitesse, mais c’est mon corps qui a la réponse.
— Regarde ! je ne bande pas, et les bouts de mes seins sont durs, mon cœur bat fort. J’aimerais tant avoir une vulve, sentir tes doigts me pénétrer, avoir des odeurs comme toi, mouiller comme toi.
— Et avoir des règles comme moi ?
— Oui ! Cette réponse me racla la gorge : être une femme avec tout ce que cela comporte, est pour moi une évidence si énorme qu’elle a failli m’étrangler.
— Bien alors, bienvenue au club ma chérie. Et Andrée me tend un protection intime, je suis sans voix, je me relève étourdie par la tournure des évènements. Gênée, je baisse ma culotte. Et au moment où je veux me saisir du tampon, il me dit avec une voie pleine de douceur et de complicité.
— Pour la première fois, laisse-moi faire ! Après tu devras le faire toute seule dans les toilettes. Quand j’en changerais, tu en changeras aussi : je t’en laisserais un pour toi à chaque fois. Maintenant pose un pied dans la voiture, et détend-toi.
Andrée mouilla l’applicateur avec sa bouche et dit :
— Je ne vois qu’un seul endroit où te le mettre ma belle.
Je senti le plastic se centrer sur mon orifice.
— c’est bien là ?
Je fis oui de la tête, et doucement elle m’enfonça le tube de plastic, je me laissais pénétrée avec facilité.
— Bien le voilà bien au fond maintenant je pousse le piston, tu le sens ? Et une fois le piston à fond de course je retire le tube doucement. Et voilà ma belle ; c’est fini. Maintenant tu te rhabilles en gardant ton shorty, tu reprends tes esprits car les autres nous attendent sûrement : ils doivent avoir faim. Et prend une lingette dans le vide poche pour te frotter la bouche, tu dois sentir la chatte à plein nez, ma salope. »
Andrée n’ouvrit plus la bouche pendant le trajet du retour et moi je reprenais de la contenance, je devais faire bonne figure et avoir l’air naturel devant les autres. J’avais l’impression de sortir d’un rêve étrange, mais la gêne que je sentais en mon fondement me rappelais l’incroyable réalité de ce que je venais de vivre.
Ce premier petit déjeuner de vacances entre « amies » restera pour moi le souvenir d’un début d’une sorte de baptême, d’un rite de passage pour accéder au titre de femme au yeux d’Andrée : de toute évidence la domination avait changé de camp…
(À suivre)
© février 2018 Michel-e.be
Toute cette première journée de vacance et d'installation fut étrange, bizarre même, je me sentais être un jouet à la disposition d'Andrée, chaque seconde la présence du tampon me le rappelait. Je ne me comprenais pas, pourquoi garder ce truc en moi ? Et le pire c'est d'en changer, c'est désagréable, il faut dire que l'excitation de la matinée était loin maintenant... Mais le moment où je baissais les yeux en signe de soumission et de confirmation que j'avais aussi changé de tampon, me procurais un plaisir sourd. Andrée en changea deux fois la première journée... et je fis de même.
Le soir vint et il fut temps d'aller dormir, Je décidais de ne pas en mettre pour la nuit car si mon épouse accepte ma lingerie de jour et nuit et aussi que j'utilise des protège slips, mais un tampon serais un pas dans la bizarrerie qu'elle n'accepterait sûrement pas. De toute façon je ne tiens vraiment pas qu'elle découvre cette ficelle si caractéristique et si inappropriée entre mes fesses.
Elle est déjà au lit quand je me déshabille :
— Tiens, tu as mis une culotte aujourd'hui, me demande‑t‑elle ?
— Oui, ce matin nous sommes allés dans une grande surface, Andrée devait acheter un truc et j'en ai profité pour m'acheter quelque shorties.
— Elle n'a pas trouvé ça drôle, car c'est pas ma taille ?
— Heuu ben non, elle n'a pas posé de question... répondis‑je, même pas gêné·e.
— Ah bon ?
— De toute façon tu sais bien que je ne demanderais pas mieux de vivre ma féminité au grand jour, si je reste discret, c'est pour t'éviter que tu sois embarrassée vis‑à‑vis d'elles.
Et sur ma lancée j'ajouta :
— Et je t'avoue que je les ai achetés automatiquement sans réfléchir, mentais‑je !
— Bof ! Avec Andrée et les autres filles cela ne me dérangerais pas je crois : ça fait plusieurs années que nous passons deux semaines en vacance avec elles. Et tu as déjà " avoué " plusieurs fois que tu te sentais mieux entouré·e de filles que d'être avec des hommes.
— Ah bon tu es sûr, demandais‑je le cœur battant ?
— Ben oui, à toi de te débrouiller pour l'annoncer, si tu en as vraiment envie...
— Et tu ne seras pas gênée si je porte aussi des trucs féminins au‑dessus aussi, pas en publique bien sûr.
Mon épouse met trois secondes à répondre, une éternité.
— Ben oui mais seulement dans la maison et autour de la piscine, de tout façon à part tes culottes et tes chemises de nuit, tu n'as rien à te mettre.
— On trouvera surement trouver quelque trucs légers, sympas et pas chers.
Je suis sur un nuage, ces vacances s'annoncent décidément très particulières.
Le lendemain, rebelote, Andrée et moi sommes levées les premières et nous nous " chargeons " donc de l'achat des croissants et des baguettes.
Nous grimpons dans sa voiture et avant de démarrer :
— Alors, " ma chérie ", comment te sens‑tu, me demanda‑t‑elle ?
— Bien, répondis‑je, un peu nerveuse.
— Ah bon nerveuse ? murmura‑elle en glissant la main dans mon short.
C'est une des culottes d'hier ? Et mets-tu bien tes tampons comme je te l'avais demandé ?
— Oui oui.
Andrée démarre en me demandant :
— Tu es un peu nerveuse ? Pourquoi ? Tu as peur que les autres découvrent ce que tu es, me demande Andrée ?
Elle attend ma réponse, avec ce sourire et un regard sur le côté.
— Non, maintenant plus : nous en avons parlé hier soir à propos de mes nouvelles culottes, et je vais faire mon coming out devant vous toutes.
— Carrément ! Et ta femme accepte ?
— Oui oui, pas de problème pour elle. Mais toi, pourquoi tu es " comme ça " avec moi ? Attention, j'aime quand tu me parle au féminin, et j'aime ce qui se passe entre nous, mais je ne croyais ça pas possible, je te pensais tellement sage...
Andrée fixant la route, pris un instant de réflexion et dit :
— Je vais te confier mon secret, et il doit le rester, je suis bi, bisexuelle pour être précise, j'aime aussi les femmes mais je n'ai jamais rencontré " la " femme, dans ma vie j'ai dû me contentée que de deux ou trois hommes, car là non plus, pas de grand amour, même mes amants ont étés tardifs.
Mais quand tu m'a sautée dessus l'autre jour, j'ai bien senti que quelque chose d'inattendu allait m'arriver. Tout le mystère pendant que tu m'excitais, tu voulais visiblement assouvir quelque chose avec moi. Inconsciemment je devais me douter qu'avec toi devait être un truc de ce genre...
— Ah bon, interrompais‑je ?
— Oui, déjà entre filles nous te trouvons vraiment chouette et si accommandant avec nous et nos conversations de femmes qui ne semblaient jamais t'ennuyer, en contraire tu y participes sans machisme aucun, avec toi nous parlons librement sans filtre, entre femmes et sans gêne.
— Oui, j'adore ces moment‑là, je me sens vraiment à l'aise et je trouve ces conversations naturelles pour moi. Acquiesçais‑je.
— C'est pour cela que je me suis laissée baisée par toi, j'avais un bon pressentiment qui ne m'a pas trompée. Je te le redis : côté mec, je suis servie, mais côté fille je vais me rattraper avec toi.
Andrée range la voiture, coupe le moteur et se tourne pour m'embrasser, elle passe la main sous mon t-shirt et me caresse un sein en me coinçant un téton entre les doigts elle le pince, je gémis, elle entre sa langue dans ma bouche, et sert encore plus fort, je ferme les yeux, j'aime ça. A mon tour je passe une main sous son t-shirt, je me dirige vers ses seins mais rencontrant son soutien ma main suivi le bandeau pour le lui dégrafer d'un geste. Andrée cesse de m'embrasse pour me lancer un bref regard interrogateur, puis repart à l'assaut de ma bouche. Elle me malaxe le sein et me pince le mamelon avec vigueur maintenant, son souffle devient cours. J'ai mal, mais la fougue d'Andrée me rend dingue, et je subis avec bonheur. Ses seins sont maintenant libre et je passe ma main dessus sans ménagement, entrainé·e par l'énergie d'Andrée. Ses tétons sont durs à mon tour je les pince légèrement pour ensuite les fait tourner entre mes doigts et lui les tordre. Nous gémissons de concert tout en continuant ce flirt endiablé. Andrée me crie un long
— Oui vas‑y, plus fort !
Et je lui écrase les tétons en lui les tordant de plus belle. J'ai cru que le voisinage allait l'entendre, tellement elle cria fort, j'ai lâché ses seins et Andrée termina de jouir la tête dans mon épaule. Je restais là pantois·e, comprenant à peine qu'Andrée était en manque à ce point-là : Notre flirt n'a duré que dizaine de minutes et la voilà en train de reprendre son souffle après cet orgasme fulgurant. Je lui caresse le visage, tendrement et mesurant le bonheur de cet instant: Je suis son amante, elle veut que devienne sa femme qu'elle aimera en secret. Et je lui susurre à l'oreille :
— Andrée, je ne désire rien de plus fort que d'être celle que tu désires. Je ne peux rien de promettre de plus car ma vie est avec ma femme. Mais en aucun cas je ne passerais à côté du bonheur d'être à toi au féminin.
Andrée se redresse, agrafe son soutien et reprend la route, silencieuse, mais heureuse, je crois.
(A suivre)
(c) février 2018 Michel.be
Sur le retour, les croissants chauds embaument la voiture et le soleil matinal annonce une belle journée, même la petite angoisse à l’idée de faire mon coming out fait partie de ce bonheur, car jamais de ma vie je ne me suis senti·e plus féminine.
— Tu as l’air content, constate Andrée.
— Oui, je suis heureuse, pour la première fois je me sens femme sous le regarde d’une autre femme, cette situation pour moi est aussi hallucinante qu’inespérée, acquiesçais‑je.
— Je vais te façonnée, t’apprendre à être une amante, tu apprendras la passivité, le don de ton corps. Tu apprendras aussi à me faire jouir comme j’aime et il ne suffit de me pincer les nichons ma jolie ! Je ferais de toi une maitresse parfaite, Tu seras ma femme.
Oui vraiment cette journée s’annonce très belle.
Le petit déjeuner se passe dans la bonne humeur et dans les rires, je me sens bien : presque femme parmi ces femmes. Un silence se fait au hasard de la conversation, j’en profite pour me lancer, ma femme a senti mon intention et me regarde sans désapprobation :
— Les filles, je voudrais un peu d’attention s’il vous plait, j’ai quelque chose d’important à vous dire…
Les visages se tournent vers moi, ils arborent encore leur sourire de la plaisante conversation précédente, André fixe son bol de café avec ce petit sourire que je reconnais bien maintenant.
— Voilà, ce n’est pas facile à dire et, pour être honnête j’ai peur que vous me trouviez bizarre, mais tant pis maintenant j’en ai trop ou pas assez dis.
Depuis toujours, je ne suis senti·e « entre les deux ».
— Quoi t’es homo ? demande Marinne, une des deux autres femmes de la bande).
— Heu non non, enfin… pas comme, je crois que tu le penses, répondis‑je. Je suis un homme hétéro, mais je suis aussi une femme…
Silence autour de la table.
— Je me sens homme et femme, les deux en même temps, tentais‑je d’expliquer.
— Mais comment c’est possible, demande Marinne ?
— Comment je ne sais pas, c’est en moi depuis toujours, je suis presque sûr que je suis né·e comme cela.
— Mais alors t’aime les hommes aussi ? Demanda Moïra, la dernière de la bande.
— Non non, je n’aime que les femmes, c’est pas automatiquement lié. Pour répondre à Marinne, oui je suis homo par ma partie féminine.
— C’est drôle, je n’avais jamais entendu parler de ça avant, mais en même temps t’es le seul mec que je connaisse qui puisse vivre deux semaines de vacances en compagnie exclusive de femmes, dis Moïra.
— Oui c’est vrai, ajoute Andrée, nous parlons sans gêne de nos petit problème féminin et toi, t’es là, tellement naturel au milieu de nous. Tu prends ta douche au milieu de nos petites culottes en train de sécher. Et le pire c’est que, pour moi en tout cas, ce n’est pas un problème.
— C’est vrai qu’en fait avec toi, on est vraiment en confiance, et je commence à comprendre pourquoi. Et au fait, tu dois aussi bien aimer ces vacances entre fille non, me demanda Moïra
Je me sentant comme démasqué·, et je répondis un peu gêné·e :
— Oui oui, j’aime être en vacances avec vous…
— Et si les filles n’y voient pas d’inconvénient, tu pourras faire sécher les tiennent dans la salle de bain aussi, me coupe perfidement Andrée.
Sur le coup je me sens rougir, cela va trop vite pour moi.
— Pendre quoi, demande Moïra.
— Ben, ses petites culottes !
— Non ! Il a des culottes, comment le sais‑tu, t’était en courant ? Interrogea Moïra.
— Hier, quand on a fait les courses du premier jour, il a pris quelques culottes et elles n’étaient pas à la taille de Léa (ma femme), et donc, après ce qu’il vient de dire, j’en conclus que ce sont les siennes.
Andrée joue avec le feu, mes sentiments vont du bonheur à la peur qu’elle n’en dise trop. Je devais reprendre la conversation histoire de reprendre le contrôle avant que cela ne tourne en procès de fétichiste, mais ma femme ajoute :
— Il dort toujours en robe de nuit ou en nuisette, pour lui c’est aussi normal que pour nous.
Son intervention me coupe les moyens et je peine à dire quelque chose pour reprendre le cours de cette conversation.
— Et toi Léa, ça te fais quoi ? demande Marine.
— Je m’y suis habité, mais au début quand il m’a dit qu’il se sentait homme et femme, j’ai eu peur pour notre couple, mais il m’aime comme un homme et il s’habille aussi beaucoup en homme, cela m’a rassurée. Pour moi c’est juste un truc en plus qu’il a par rapport aux autres hommes.
La conversation reprend un cours moins gênant, me permettant d’essayer de la clôturer, de tout façon, je suis sûr que ce sujet fera toutes les vacances.
— Bon, dis‑je ! Voilà pour résumé je suis bigenre, si l’expression vestimentaire de mon côté féminin vous gêne, je continuerais comme d’habitude à me présenter à vous en homme, mais si je me suis « outer » ce matin, c’est dans l’espoir de vivre plus en harmonie avec moi. Si vous continué à me parler au masculin comme d’habitude, pas de soucis.
Un silence règne…
— Et bien moi de te parlerai au féminin, dit Andrée toute sourire.
« Tien tiens tiens » pensais-je. Je me doutais qu’elle allait s’amuser de cette occasion.
Et toi Léa, tu dis il ou elle, demanda Marine.
— Il, et pour son prénom c’est facile Michel ou Michèle, phonétiquement c’est du pareil au même.
— Ma femme ajoute :
— Je voudrais juste que Michèle ne porte ses habits féminins qu’ici, pas quand nous sortons hors de la maison.
Aucune ne fait de remarque contraire et je conclus donc :
— Bien donc, merci pour votre largesse d’esprit les filles, et si mon comportement choc quelqu’une qu’elle le dise, il faut que tout le monde soit à l’aise, c’est les vacances après tout.
(À suivre)
© mars 2018, Michel-e.be
Je me sens léger·ère et inquièt·e, car mon coming out n’a, semble-t-il, choqué aucune d’entre elles, mais oserais-je cette nouvelle façon de vivre ?
Nous partons faire une promenade dans la ville voisine, nous prenons notre voiture tandis que le reste de la bande monte dans celle d’Andrée. En roulant, mon épouse me demande :
— Ça va, tu te sens comment ?
— Ben pas trop mal, j’ai eu peur du jugement et des plaisanteries douteuses, mais il n’y a eu que de l’étonnement et des questions, c’est chouette comme réactions de leurs parts.
— Oui mais je trouve Andrée bien délurée par rapport à toi, remarqua‑t‑elle.
« gloup ! » pensais-je.
— Heu ben oui, moi qui la croyait si sage, la voilà bien frondeuse, c’est vrai qu’on ne sait rien de se vie intime, mentis‑je.
— Peut‑être que ta féminité la rassure, elle craint peut‑être les hommes, supposa‑elle.
Soulagé de la voir ainsi se fourvoyer, je répondis prudemment :
— Je ne sais pas.
Nous voilà en ville, pour la ballade, mais à la première boutique de fringues aux allures estivales, la troupe se colle à la vitre, moi y compris et non sans un certain plaisir. Dès les premières secondes je remarque un combi short de plage, le haut est comme un t-shirt ample et le bas comme un short, les couleurs et les formes géométriques me plaisent beaucoup. Il me fait envie et je dis :
— Il est chouette ce combi short !
— T’en a envie, me demande ma femme ?
— Oui il me plait beaucoup, je le porterai au bord de la piscine.
— On te le paie ! disent les autres filles. Allez dit oui, cela nous ferait tellement plaisir, comme une preuve qu’on t’apprécie comme tu es.
— Ok j’accepte, dis‑je vraiment trop heureux·se de la tournure que prennent les évènements.
Nous entrâmes tous·tes dans la boutique, moi en tête.
— Bonjour mesdames, dis la vendeuses en s’adressant derrière moi.
— Bonjour répondis‑je, je voudrais essayer ce combi short s’il vous plais.
— Quelle taille, me demande celle‑ci en esquissant un petit sourire en coin ?
— L ou XL cela dépend de la confection, mais il me assez ample essayons le L pour commencer, répliquais‑je me sentant assuré·e par mes arrières.
La vendeuse va chercher le combi-short, et elle me le tend :
— Voici !
— Merci, puis‑je l’essayer, demandais‑je ?
— Heu, oui bien sûre, les cabines d’essayage sont au fond, me répondit‑t‑elle, interloquée.
J’entre dans la cabine et j’essaye le combi, j’avais peur que ma hauteur de buste me pose un problème, mais des boutons aux épaules m’ont permis de régler le problème. Il me va bien.
— Fais voir ! demande la bande derrière les rideaux
Emu·e j’ouvre les ouvres pour leurs montrer.
— Les poils aux jambes gâchent le paysage, dis‑je en tentant une plaisanterie pour cacher l’émotion qui est en train de me piquer les yeux.
Moïra remarque mes yeux trop brillants et dit :
— Mais, qu'elle est trop mignonne, la voilà toute émue, Et si pour la consolée elle ne choisirait pas un maillot pour la piscine.
— D'accord dit Andrée, j'en ai vu un qui devrait aller.
Andrée revient avec un deux pièces shorty à peu près dans les mêmes couleurs :
— essaie le !
Sans me faire prier, je m'en saisi et à la réouverture des rideaux de la cabine, les filles découvrent mes petites rondeurs bien moulées dans le soutien du maillot, stupéfaction chez les filles et que dire de la vendeuse…
Marine dit alors :
— Prends tout, c'est cadeaux !
— Mais non, dit mon épouse, on ne pas accepter !
— Mais oui, elle le mérite bien, il lui à fallut du courage pour son coming out, réponds Andrée.
Devant cette quasi-unanimité, ma femme accepte et moi je suis trop content·e.
La matinée s’est déroulée en allant de boutique en boutique, c’était vraiment agréable de participer aux discussions à propos des choix vestimentaires de l’une ou l’autre. Et j’ai acheté une robe d’été milongue. Vers midi nous décidâmes de rentrer pour manger et de passer l’aprèsmidi près de la piscine.
Il est environ 14h, me voilà un peu nerveuse, ma femme quitte la chambre où elle vient de se changer pour la piscine, moi j’ai fini de me raser les jambes heureusement pas très poilues. J’enfile mon nouveau maillot et par-dessus le combi-short. Je descends l’escalier : personne dans le séjour, Andrée sort des WC, me regarde en souriant et je m’y dirige alors pour changer de tampon.
— Tu n’es plus obligée, après ton coming out de ce matin, je ne peux que reconnaitre ta féminité, mais si tu veux continuer tant mieux, cela te prépare pour la suite, me dit‑elle à voix basse.
Je baisse la tête en ouvrant la porte des WC, Andrée me colle pour me pousser à l’intérieur, referme la porte et se plaque contre moi, sa bouche cherche avidement la mienne pendant ses mains e malaxe sans ménagement les seins. Nos langues se cherchent et se trouvent frénétiquement. Cet assaut soudain m’excite. Je nous fais pivoter, Andrée est à son tours contre la porte, et je m’accroupis en retroussant sa robe pour coller mon visage sur sa culotte, les effluves de sa chatte sont fortes, elles m’enivrent, dans un geste brutal je baisse cette culotte pour lui enfoncer la langue, mais sa protection intime fait obstacle, devinant mon intention, Andrée me dit :
— Arrête, pas maintenant, on va se faire repérer, désolée de t’avoir allumée.
Andrée remonte sa culotte, et réajuste sa robe et sort discrètement.
— Il n’y a personne, souffle‑t‑elle.
Je referme la porte derrière elle, et je change mon tampon, maintenant je parviens à le placer correctement et je n’éprouve plus de gêne. En me rhabillant je me dis en me regarde dans le petit miroir « femme de fond en comble ! ». Je souris et sort…
(À suivre)
© mars 2018, Michel-e.be
Me voilà sur la terrasse de la piscine, le soleil me caresse comme il ne l’avait jamais fait avant, il fait chaud et je suis bien. L’eau miroitante de la piscine me tente. J’ôte mon combi-short et pour la première fois de ma vie je présente mes seins comme tels, ils sont ce que j’ai de plus féminin. Je marche vers la piscine fière, le dos bien droit, consciente des regards sur ma poitrine et je plonge.
L’eau est fraîche, mais elle est agréable, je brasse lentement en jouissant de l’eau glissant sur ma peau. Arrivée à l’extrémité je passe sur dos, je nage en offrant mon corps au caresse du soleil. « Cette année, me dis-je, mes seins resteront blancs et j’aurais les marques plus claires des bretelles aux épaules », cette pensée me rend heureuse.
Je me hisse hors de l’eau pour rejoindre ma serviette de plage et me passer de la crème solaire.
— C’est fou cette poitrine que tu as, dis Marine.
— Oui, elle a commencé à pousser vers ses quarante‑cinq ans, c‘est de famille : son père et son frère en ont aussi, mais Michel a les plus gros, commente mon épouse.
— Et ils ne te gênent pas, demanda Marine.
— Non, dis‑je, au contraire je les aime bien, je trouve que j’ai de la chance.
— Et toi Léa ?
— Non, j’ai l’habitude, mais ils ne devraient plus grossir, ce serait trop voyant, répondit ma femme.
— Et toi Michèle comment trouves‑tu tes seins ? m’interroge Marine.
C’est le paradis : Je suis en bikini, comme ces femmes autours de moi, et nous parlons tout naturellement de mes seins, cette question est un délice, et ma réponse sera du miel dans ma bouche :
— J’aimerais les avoir un peu plus gros, mais bon, c’est la nature qui décide.
Je commence à m’appliquer la crème solaire, comme dans un rêve je me regarde faire glisser une bretelle pour enduire mon épaule et le décolleté, glisser les doigts en dessous de tissu du soutien, remettre la bretelle en place, m’appliquer la crème en voyant ma main disparaitre un instant sous un sein et puis sous l’autre. Enfin je passe la crème sur mes jambes fraîchement rasées.
— Veux‑tu que je te passe la crème sur le dos, me propose ma femme ?
— Oui merci, répondis‑je.
Je lui tends le flacon et je m’allonge sur le ventre, elle passe la crème dans le dos, non sans avoir dégrafé le soutien.
— Voilà, dit‑elle.
— Merci répondis‑je en m’agrafant sans trop de difficulté.
Le silence se fit sur la terrasse, nous lézardions toutes sous le soleil, l’air vibrait du chant des cigales.
Au bout d’à peine une heure, ma chère et tendre se lève :
— On ne va pas rester là toute l’après‑midi à rien faire, déclara‑t‑elle, On n’irait pas faire un tour ?
L’idée de sortir et de devoir me rhabiller en homme, ne m’enchante pas : je fais la sourde oreille.
— Je viens avec toi dit Marine.
— Et moi aussi dit Moïra.
— Ne m’oubliez pas termine Andrée.
Je n’avais vraiment pas envie de bouger et je dis :
— Non moi je ne bouge pas, je profite du moment.
— Ok, à tout de suite, me disent les filles.
Je suis seule, je suis bien, dans deux minutes je piquerais une tête dans la piscine…
Quelques minutes se sont passées, quand j’entends derrière moi des bruits de pieds nus.
— Finalement, je ne les ai pas suivies, j’ai prétexté une indisposition soudaine à cause de mes règles.
Je reconnais évidement la voix d’Andrée, qui ajoute :
— D’ailleurs c’est fini depuis ce matin, tu peux retirer ta protection, toute à l’heure au toilettes je n’avais rien mis. En fait, je veux que tu l’enlève et que tu sois propre en profondeur : tu dois apprendre à être sexuellement disponible si tu tiens toujours à ce que nous soyons amantes, je te signale que tu es en « formation » ma belle.
Je monte à la salle de bain, retire le tampon et procède au nettoyage en « profondeur ». A nouveau sur la terrasse, je vois Andrée étendue sur sa serviette au bord de la piscine, indifférente à ma présence. Troublée, je me couche sur la mienne à quelque pas d’elle. Après quelques secondes, je l’entends fouiller son sac, se lever et s’approcher de moi.
— Tournes toi sur le côté, dos à moi, s’il te plait me demande Andrée.
Sa voix est douce, complice, je la sens se coucher juste derrière moi et ses mains se mettent à parcourir mon corps. Je ne bouge pas, et je me laisse faire sans réagir, je ferme les yeux.
— Première leçon, me glisse‑t‑elle dans l’oreille : la disponibilité : Tu dois être prête à tous moment tant physiquement que mentalement à répondre à mes envies sexuelles, toutes mes envies, comme par exemple…
Quelque chose de dur et long me vient au contact des fesses, Andrée écarte le tissu entre les jambes découvrant mon seul trou exploitable.
— Guide‑moi !
Je passe la main derrière moi au niveau des fesses, pour me saisir du gode ceinture que porte Andrée : j’ai senti au passage les lanières que maintiens le gode au niveau de son pubis, il est glissant, lubrifié.
— Détends‑toi, respires lentement, prends conscience de ta disponibilité pour moi, offres‑toi, apprends ce plaisir d’accueillir en toi l’autre.
Andrée presse son gland contre mon trou, et lentement me pénètre millimètre par millimètre.
— Tu m’as déjà accueillie en toi ces deux dernier jours en te posant les tampons, ne changes rien continue à accepter cette autre pénétration.
Pénétration, ce mot me fige un instant et une douleur jailli entre mes fesses, j’en gémi.
— Tout doux, ma belle, laisse‑toi faire, comme tu me l’as ordonné l’autre jour, Je veux que tu comprennes ce que c’est de s’abandonner au plaisir de l’autre, je te prendrai de toute façon à toi d’en profiter, si tu le peux.
Je parviens à me détendre pour faciliter le passage, Andrée n’a pas stoppé sa progression, que du contraire : ses mains ont agrippé mes hanches et pousse plus fort. Maintenant centimètre par centimètre je m’applique à accueillir Andrée de tout son long. J’ai mal, c’est supportable en tout cas je suis décidée d’accepter d’Andrée tout ce qu’elle voudra.
Andrée est maintenant plaquée contre moi et aussi en moi, lentement elle se recule, puis s’enfonce à nouveau, et recommence. J’ai mal et la douleur m’arrache des gémissements, mais cela ne l’arrête pas, son mouvement s’amplifie, son souffle est rythmé par l’effort qu’elle fournit à chaque fois qu’elle s’enfonce en moi. Le mouvement ondulatoire de son corps est puissant, sans équivoque, je ressens la volonté d’Andrée de me posséder plutôt que de me faire l’amour. Elle est en train de marquer son territoire. L’idée qu’elle s’excite à me baiser de cette manière, m’excite aussi et je me détends, offrant ainsi moins de résistance.
— Ouiii, bieen, c’est ça, me râle‑t‑elle à l’oreille, tu commences à te détendre.
Et Andrée commence à me pilonner : son bassin se jette en avant et viens me percuter les fesses, je pousse un cri rauque, ce cri est celui de l’acceptation de la soumission, plus celui de la douleur. J’aime ça et mon cul le lui montre, je me cambre, je m’offre.
— Ok ce n’est pas mal pour une première fois, mets‑toi sur le ventre maintenant.
Andrée se retire pour me permettre de me tourner, à peine en place, elle tire mon shorty jusqu’aux chevilles, se met à califourchon sur mes cuisses et je sens à nouveau le gode entre mes fesses et cette fois Andrée le pousse bien au fond en moi en une fois, brutalement. La douleur est fugace presque trop courte, cette sensation de possession par Andrée m’excite tellement que même cette douleur finira par me faire du bien.
— Il est temps qu’on en finisse ma belle, les autres peuvent revenir, je vais me faire jouir sans m’occuper de toi.
Je sens les lanières de sa ceinture tomber de part et d’autre de mes hanches et le bassin d’Andrée s’éloigner de mes fesses, comme je la sens toujours en moi, je regarde mon ombre sur le côté et je comprends que le gode est double : sa partie sort d’entre mes fesses bien fichée dans mon cul.
Elle se plante sur le gode et commence des vas et viens rapides et brutaux, son pubis vient frapper mes fesses et ses mains se cramponnent à mes épaules, elle s’empale à chaque coup de pubis.
Ses gémissements en disent long, et la sentir s’exciter sur moi de cette manière me trouble. Le gode va et vient en moi au rythme de sa fougueuse recherche de plaisir. Plaisir que je commence à partager.
Les bruits humides de sa chatte pilonnée par le gode ajoute à mon excitation, quelque chose me fait du bien de l’intérieur. Elle accélère encore le rythme, à nouveau mon corps en réclame plus et je me mets à quatre patte, en gémissant :
— Plus fort s’il te plait.
Andrée lâche mes épaules, ses mains se glissent dans mon soutien, empoignent mes seins et à chaque coup de boutoir de son bassin sur mon cul, elle les tire vers elle.
— Comme ça, me demande‑t‑elle d’un ton sec ?
Andrée a planté ses ongles dans la peau sensible de mes seins, cette douleur estompe mon plaisir physique. Mon corps est secoué par les mouvement de possession d’Andrée, qui commence à émettre ses petits couinements annonçant son orgasme. Les mouvements de son bassin deviennent désordonnés, j’attends docilement qu’elle jouisse, ce qu’elle fait rapidement en plaquant une dernière fois son pubis entre mes fesses. Quelques secondes se passent en silence, puis Andrée se dégage, me retire le gode et me dis :
— Mets‑toi à genou !
J’obtempère, pendant qu’elle se campe devant moi, jambes écartée.
— Vient me lécher le minou puisque tu aimes tant ça, c’est cadeau, et vite, m’ordonna‑t‑elle !
Devant moi, à hauteur des yeux je vois son slip de bikini trempé de ses sécrétions vaginales, elles ont aussi coulé le long de ses cuisses. Cette vision m’affole en un quart de seconde, je plonge la tête entre ses jambes langue en avant pour boire le liquide le plus merveilleux qu’il m’a été de goûter. Ma langue remonte la cuisse vers sa vulve bien visible sous le tissu de son slip. D’une main j’éloigne ce tissu de son sexe encore béant et ma langue y plonge avec avidité, sa chatte est juteuse comme jamais, je la bois littéralement, mais après quelques secondes seulement elle s’écarte et dis :
— Suffit maintenant, tu es une bonne fille, tu apprends vite, tellement vite que tu as appris deux choses il me semble, non ?
C’est à peine si je comprends la question, je suis encore en train d’émerger d’entre ses cuisses, ivre de ses odeurs intimes.
Andrée n’attend pas de réponse et continue :
— Dans la douleur tu as appris la disponibilité sexuelle, je jugerais de ta disponibilité mentale par ton comportement futur, mais tu te révèles aussi bien docile. Disponibilité et docilité en une leçon, je te sens très prometteuse, ma chérie.
Allez, ramasse ton shorty et va te changer, les autres seront là dans plus très longtemps et n’oublies pas ,c’est barbecue ce soir.
Je monte dans notre chambre, j’inspecte mon maillot pour y déceler des éventuelles traces compromettantes : rien, mais par contre l’extérieur de mes cuisses sont encore poisseuses, à peine honteuse, je me les racle consciencieusement pour porter à ma bouche cette cyprine qui me rend littéralement folle de désire. Si Andrée se doutais du pouvoir qu’ont sur moi ses secrétions intimes…
Le temps d’une petite douche et d’enfiler ma robe achetée ce matin, « Et zut, pensais-je, je m’occupe de barbecue » pour le pas l’abimée, je m’habille au masculin, à regret.
(À suivre)
© mars 2018, michel-e.be
Quelques jours ont passés, nous voilà au milieu des vacances. Nos « corvées » boulangerie, devenues quotidiennes, sont l’occasion pour Andrée de contrôler ma disponibilité sexuelle, j’aime être sa chose, je veille à être toujours prêt·e pour elle : je prends ma douche de fond en comble tous les matins avant de partir, et à chaque fois que nécessaire pendant la journée. Je dois être propre pour pouvoir l’accueillir quand bon lui semble, bien que cela ne se passe que le matin. C’est devenu un rituel : Elle se range sur le côté de la route, pendant qu’elle s’harnache avec le gode ceinture j’enfile une robe longue légère de coton blanc avec de la dentelle, qu’Andrée m’a achetée pour nos escapades matinales. Et je me mets en position, accoudée sur le capot, cambrée…
Andrée trousse ma robe, j’aime sentir le léger tissu remonter le long de mes jambes, elle baisse ma culotte et applique le gode sur ma rondelle. À ce contact, c’est devenu automatique, je me détends et Andrée pousse le gode d’un seul mouvement jusqu’à la garde, la douleur est courte, mais me sentir ainsi possédé·e sans ménagement me donne du plaisir, en fait, elle entre en moi presque comme si mon cul devenait mon vagin, et cette idée me comble de joie. Andrée me pilonne pendant trois quatre minutes le temps pour moi de bien être dilaté·e et que le gode coulisse sans résistance.
A ce moment-là Andrée, Andrée s’interrompt, enlève la ceinture et m’ordonne :
— Termine‑moi à la bouche, vite, fais‑moi jouir.
Trop heureux·se, je ne fais pas prié·e, ma bouche avide de plaque sur sa vulve béante, j’enfonce ma langue dans le tunnel humide et odorant laisser vide par le gode, histoire de récolter aussi rapidement et efficacement un maximum de cyprine, puis je titille son petit bouton à toute allure jusqu’à ce qu’Andrée jouisse. Parfois son orgasme provoquait le mien, Quand cela arrivais mon orgasme durais longtemps et des soubresauts agitaient mon ventre. Après cela nous nous apprêtions pour continuer notre route. Un jour pendant que nous roulions à nouveau, elle me dit :
— J’aime te savoir en train jouir de mon plaisir, je suis certaine que nous serons de merveilleuse amantes. Et surtout n’arrête pas tes hormones, sexuellement cela me va bien. Tu éjacules quand tu jouis comme ça, Me demanda‑t‑elle ?
— Très peu, c’est presque incolore et très liquide. Répondis‑je.
— Tu as souillé ta culotte alors, tu ne crains pas que Léa remarque quelque chose, s’enquit‑elle ?
— Non j’ai toujours un protège slip, expliquais‑je.
— Et tu le pique à Léa ? continua‑t‑elle.
— Non j’ai les miens, ils sont plus longs, précisais‑je.
— Dis‑moi, Moïra aimerais m’accompagnée de temps en temps le matin pour la boulangerie, je n’ai pas refusé pour ne pas éveiller les soupçons, Mais du coup j’aurais moins de contrôle de ton « nouveau vagin » qui est du reste agréablement de plus en plus accueillant, félicitation. Et, continua‑t‑elle, j’ai petit cadeau pour toi, dans la boîte à gants.
J’ouvre l’ouvre et demanda :
— C’est le sachet rouge ?
— Oui, prends‑le, c’est pour toi. Répondit‑elle.
Je pris le sachet, pour sa taille il me paraissait plutôt lourd, plongea les doigts dedans pour en ressortir un objet métallique chromé avec une sorte de diamant en verre à une extrémité et en forme de poire de l’autre.
— C’est un rosebud, tu connais, me demanda‑t‑elle ?
Vu la nature de notre relation, je savais pour quelle partie de mon anatomie cet objet était réservé :
— Je m’en doute, dis‑je.
— Met le maintenant, c’est le plus petit modèle car je veux que tu le portes le plus souvent possible, sois discrètes, et n’oublie pas ton cul m’appartient pendant toute ta « formation ! », me recommanda‑t‑elle.
Sans mot, je plaçai le rosebud, c’était froid, et j’avais envie d’aller au toilette, j’espérais que j’allais m’y habituer.
Dans la boulangerie Andrée, me caressa discrètement, d’un geste rapide l’entre fesse pour le toucher, le message est clair : « Tu vois comme c’est facile de te contrôler ? »
Le reste de la journée et se passa, sans rien de particulier, si ce n’est la main baladeuse d’Andrée qui ne se lassait pas de me toucher le rosebud, les jours suivant j’eus droit à ce petit manège, puisqu’allez chercher les croissants le matin était l’amusement du matin pour pratiquement tous le monde.
Un matin donc je suis seule dans la salle de bain, Andrée, Léa et Moïra sont parties faire les courses. Je suis devant le miroir en train d’agrafé un soutien-gorge acheté par Marine quelque jour plus tôt. J’adore me regarder en train de le faire : placé les bonnets sur mes seins puis faire ce geste que je trouve si féminin, l’agrafé dans le dos. C’est à ce moment que Marine, justement, entre.
— Oups ! pardon me dit‑elle, je te croyais encore en haut.
— Pas de souci, je n’avais pas mis le verrou, ce n’est pas de faute.
— Mais c’est le soutien que je t’ai offert, constat‑elle avec un grand sourir.
— Oui, merci, il me va bien, tu vois !
Le plaisir de me sentir accepté·e comme une femme parmi elles et une sensation dont je ne lasse pas.
— Tes seins m’intriguent vraiment, je les trouve vraiment mignons, je crois que j’ai eu plus de plaisir à cherche un soutien à ta taille, que toi de le recevoir, semble me confier Marine.
— Ah bon ? fis‑je ?
— Oui, je trouve les petits seins tellement distingués, pas comme les miens.
Marine, comment d’écrire Marine ? Je commencerais par dire, qu’effectivement en taille de soutif je me permettrai un jeu de mot : insensé (un 100C). Marine est une femme très… abondante dans toutes ses courbes, Je suis sûr que ses seins seraient mieux dans un soutien de taille supérieur, comme un 100D par exemple, tellement ils débordent des leurs bonnets. Ses hanches et ses fesses sont tout aussi généreux que ses seins. Mais ce qui la rends, pas seulement sexy mais carrément torride, c’’est son ventre plat et sa taille bien marquée. Dans son genre, elle est pour moi parfaite, si ce n’est les vergetures qui témoignent des deux grossesses qu’elle a eues. Cette femme est un appel à l’amour et ce n’est pas mon côté masculin qui me contredira.
— Mais tes seins sont superbes, répliquais‑je.
— Oui, me répondit‑elle, avec un soutiens gorge, je vois qu’ils plaisent. Mais j’ai toujours rêvé d’avoir des petits seins du volume des tiens… Dis, je peux te les toucher, juste pour les sentir ?
Là je me sens un peu gêner car je ne suis pas indifférent à ses charmes, mais je reste en mode femme et je réponds :
— Oui, si tu y tiens.
Marine pose une main sur un sein en passant derrière moi, et dis :
(À suivre)
Mars 2018, michel-e.be
— Tu vraiment de la chance tu sais, me dit‑elle en me caressant maintenant les deux seins à travers le tissu du soutien. Je peux te dégrafer ?
— C’est un peu gênant, dis‑je.
— C’est n’ai pas grave on est entre filles non ?
Ça c’était de moins en moins sûre, heureusement que mes érections sont plutôt rares et faibles, car Marine était en train de réveiller ma libido masculine.
— Allez ! juste pour savoir comment c’est : je ne me souviens même pas d’avoir eu des petits seins au début.
— Bon, dis‑je, tu peux les toucher, mais donnant donnant, moi je voudrais connaitre la sensation d’une poitrine comme la tienne.
Là, je n’étais plus franc du tout, ce marchandage allait me satisfaire au masculin : j’allais peloter sans doute la plus grosse paire de nichons que je ne toucherais jamais.
— C’est d’accord me répondit‑elle.
Marine me dégrafe et ses mains partant du dos, passent sous mes bras pour se glisser sous mes seins, comme pour les sous-peser, puis ses index se mettent à titiller avec mes tétons.
— Comme ils sont légers, dit‑il en me les prenant à pleine main.
Cette situation, m’excite de plus en plus et je ferme les yeux prenant du plaisir à sentir mes seins se faire peloter d’un côté, et sentir l’opulente et chaude poitrine de Marine se presser dans mon dos.
— He ! mais elles sont sensibles ses petites choses‑là, tu pointes !
— Oui, répondis‑je.
Et pour clairement orienté notre petit séance intime, je continue et lui avouant en la regardant dans le miroir :
— Ils ont clairement apprécié la caresse de tes mains douces.
Marine me sourit, sur un ton complice, j’ajoute:
— Tu peux continuer si tu veux, avec plaisir…
— Euh non, mais tu veux toucher les miens, me demanda‑t‑elle, la voix troublée ?
— Oui, répondis‑je, j’en ai vraiment envie.
Elle enlève son t-shirt, pendant que je passe derrière elle, et dans le miroir, j’admire cette poitrine rebondie, décidément trop à l’étroit comme en témoigne le débordement de sa poitrine hors des bonnets. Faisant mine de se dégrafer, j’interrompt son geste en lui disant, de plus en plus excité par la situation :
— Non, laisse‑moi faire ! Je voudrais te toucher à travers ton soutien. J’adore caresser les seins d’une femme à travers la douceur et la chaleur d’un soutien‑gorge : c’est mon petit côté fétichiste.
Je vois dans le regard de marine qu’elle a compris la tournure que prennent les évènements, et complice elle dit :
— Prend ton temps, Michel.
Non, plus aucun doute, elle sait que le « loup est réveillé » et je que vais me la faire.
Et je décide d’ouvrir les vannes, de me lâcher.
Je plaque mes mains sur ses seins et les lui presse en les malaxant et je me colle à elle : ma poitrine s’écrase dans son dos et d’un coup de rein je coince son bassin contre l’évier.
Dans un souffle, je lui glisse dans l’oreille :
— Je vais faire ce que j’ai toujours voulu faire si j’avais une paire comme la tienne.
Et aussi tôt dit, je glisse la main droite dans la poche du sein gauche pour le prendre à pleine main et le remonter comme pour le remettre à sa place et faire la même chose avec le sein droit.
— Quand j’arrange mes seins dans mon soutif je n’ai besoin que du bout des doigts, avec tes gros nichons, c’est toute la main qui est nécessaire. Comme ça, quand tu me verras te reluquer les seins à la dérobées, tu sauras ce que j’envie chez toi.
Puis m’emparant de cette grosse poitrine de chaque côté, je les presse l’un contre l’autre. N’y tenant plus, me rendant à peine que je suis en train de commencer à bander, je lui détache les trois agrafes son soutien et fait descendre les bretelles. Ses seins lourds tombent, une vague ondule sous leur peau. Cette poitrine flasque et volumineuse se balance presque liquide. Je passe mes mains sous chaque sein pour les soulever et m’exciter de leur poids. Mes doigts s’enfoncent dans cette douceur chaude et molle. Marine retrousse sa jupe et se déculotte, elle a senti ma verge quasi dure.
— Je voudrais quatre mains pour te peloter partout à la fois, ton cul est magnifique, et dire que tu m’y invites !
A regret une main doit lâcher sa mamelle pour dégager ma queue qui bande comme il y avait longtemps. Marine sens mon geste derrière elle et me tend ses grosses fesses, sans ménagement, à la manière d’Andrée je la pénètre d’un coup, tout du long, juste qu’a la garde, ses fesses s’écrase sous ma poussée.
— Hmmm, gémit Marine.
Rien de plus, comme dans du beurre, elle aussi large de l’intérieur que de l’extérieur, et je me mets à la pilonner, à chaque coup de bite une vague partant de son cul va vers ses seins qui balances au rythme de mes assauts. J’ai les mains qui agrippent maintenant sa taille pour intensifier mes coups de boutoir. Je nous regarde et je voir mes seins bouger au même rythme que les siens. Dans un râle au comble de l’excitation, je lui dis :
— Regarde‑nous, on est de vraies salopes.
Marine voit notre reflet, nous regarde un instant, et ferme les yeux, sa chatte fait des bruits obscènes de sucions et de gargouillis. Mes propres poils pubiens sont mouillés de sa liqueur intime, je trouvais qu’Andrée avait un sexe plutôt généreux en cyprine, mais avec Marine c’est les grandes eaux.
— Tu dégoulines, tu m’en mets partout, dis‑je d’un ton humiliant. Qu’est qui t’excite comme ça ? Hein ? T’aime de faire fourrer comme ça ? Dis‑moi !
Je ne me sens plus, Marine décuple en moi ce que je croyais éteint depuis longtemps, l’envie de foutre cette femme charnue et grasse me domine complétement. J’accélère le rythme du pilonnage, ne tenant compte que de mon plaisir, je me branle dans sa chatte d’un mouvement saccadé et de plus en plus rapide, je cherche l’orgasme : je veux jouir dans cette femelle en chaleur maintenant, je n’y tiens plus. Je jette un coups d’œil sur ses gros tétons foncés plantés au milieu de leurs aréoles larges comme des sous-tasses, ce spectacle déclenche l’orgasme tant attendu. Je gicle bien au fond de son sexe, mon pubis plaqué contre sa chatte.
— Haaaa, je jouis dans un râle.
Marine n’a pas encore joui et je fais un pari sur sa libido.
— Maintenant à ton c’est à ton tours, retournes‑toi et montres bien ta chatte.
Elle obéit avec un empressement que semble confirmer ce que je crois, pendant que je m’accroupi mettant ainsi mon visage à la hauteur de son sexe.
— Ecartes tes grandes lèvres, montre‑moi ce que tu es, un sexe baillant, avide de se faire fourrer, n’importe comment, pourvue que ta grosse chatte soit bien remplie.
En ce moment je bénis Andrée, car je suis en train de me rendre compte que si je comprends le besoin de Marine, c’est parce ce qu’avec Andrée, je suis comme cette femme : une esclave sexuelle ne demandant qu’une chose : être l’unique objet de désir de l’autre et prête à tout pour être reconnue comme telle. La souffrance et/ou l’humiliation ne sont que des moyens pour le lui prouver.
J’enfonce trois doigts dans sa chatte avec une facilité… prometteuse. Je retire ma main et je joins tous mes doigts ensembles et je la pousse dans la chatte.
— Qu’est que tu te fourres quand tu te branles ? Ma main entre dans ta grosse chatte sans résistance. T’es vraiment une belle salope, je te parie que tu pourrais t’envoyer la queue d’un cheval.
— Hmmm, hmmmm, hmmm ! Marine râle à chaque mouvement de ma main.
J’ai vu juste, Marine est une soumise qui aime l’humiliation par la pénétration.
Allant jusqu’au bout de mon idée, je repousse ma main en elle et je ferme mon poing à l’intérieur de son vagin dilaté et je commence à monter et descendre mon poing fermé dans ce sexe détrempé.
Marine n’est plus que râles :
— Han, haaan, haaaan.
— Mais putain qu’est que tu te mets pour être aussi large que ça ?
J’accélère le mouvement car les premiers spasmes annonçant son orgasme se font sentir.
Ses cris s’arrêtent, elle se mord les lèvres pour ne pas crier, en dans un dernier râle, Marine jouit, mon avant-bras est inondé et dégouline de sa mouille, je retire ma main et un flot saccadé sort de sa vulve. Dans un reflex, elle cache le flot de sa main et sert les cuisses.
— Non ! Ecarte ! ordonnais‑je presque en criant.
C’est une femme fontaine ! Moi qui suis obsédé de cyprine, c’est une merveille.
— T’es la pire salope que je connaisse, doublée d’une femme fontaine, alors quand tu jouis, tu continues à bien exhiber ta chatte, je ne veux rien perdre.
A ces mots je lui lèche le con, ce n’est plus un sexe, c’est un robinet de liqueur intime grand ouvert, je me gave.
La fièvre retombe, je me relève, la regardant dans les yeux.
— Je, je ne savais pas, je ne voulais pas, je ne comprends pas pourquoi, bredouille‑t‑elle ?
— Allons, dis‑je, tu ne voulais pas te l’avouer, peut‑être, mais t’aime être humiliée, et je ne crois pas que tu puisses avoir un vagin élastique à ce point sans pratique, je t’ai mis mon poing fermé dans la chatte.
— Heu, mais j’ai eu deux enfant tu sais, tenta‑t‑elle pour se disculper.
— Oui je sais mais il y a presque vingt ans maintenant, non, non, t’aime te sentir la chatte bien remplie, tu ne m’ôteras pas de la tête que tu te branle d’une manière peu orthodoxe. Ou alors t’es la maitresse de Rocco Sifredi.
Elle rougit, sans me répondre.
— En tout cas dis‑je, rien ne sort d’ici, t’as bien compris ?
— Oui, oui, bien sûre me dit‑elle.
— Je repasse en mode femme, je ne t’approcherais plus pendant ces vacances, mais une fois que nous serons rentrés de vacance, je veux encore te dominer, il faudra se revoir. Et ne t’inquiète pas de ce que tu viens de vivre et de découvrir à ton propos, Nous avons toute une salope qui sommeille en nous.
Je ramasse mes affaires et je la plante là, je monte dans la salle de bain du haut, j’ai besoin d’une douche, je sens sur moi l’odeur intime de Marine.
(À suivre)
© mars 2018, michel-e.be
Nous sommes à deux jours de la fin de ces vacances mémorables pour certaines d’entre nous, ça sent la fin et tout le monde est calme, nous sommes l’après-midi au bord de la piscine, il n’y a que moi et Andrée, les autres sont en villes à la chasse aux souvenirs, nous les rejoindrons en début de soirée pour aller au resto.
Je me sens vraiment bien, tout à fait serein·e et comblé·e : vivre en femme presque à 100% m’a fait du bien, c’est comme si j’étais une maison dont on avait ouvert toutes les fenêtres pour faire entrer la lumière partout à l'intérieur.
Je me prélasse au soleil juste à côté d’Andrée, et je souris, je souris heureux·se, à la pensée que les marques blanches sur mon corps sont maintenant bien visibles : j’ai pris soins de bien bronzer uniquement quand j’étais en bikini.
Léa n’aime pas trop :
— Si tu dois aller le médecin, tu diras quoi ? m’a‑t‑elle demandé un jour.
— Rien, lui répondis‑je, pourquoi devrais‑je me justifier ?
Fin de la discussion.
Je souris aussi car je portais le rosebud d’Andrée, sa présence en moi et ses petites vérifications est un jeu fort agréable pour moi. Ce bijou intime matérialise ce qui nous uni en secret, surtout quand nous sommes avec toute la bande. Je l’enlève uniquement quand je suis au lit avec Léa, dans notre lit, seul notre couple subsiste. N’en déplaise à Andrée.
Je me sens féminine avec Andrée, mais une petite chose me manque : le romantisme, la douceur, la légèreté. J’ai envie d’elle comme une femme amoureuse, je n’ai pas envie de notre petit jeu de la maitresse et sa soumise, je veux juste un câlin.
A cette pensée, je me tourne vers elle et la regarde.
Elle a les yeux fermé sous ses lunettes de soleil, sa bouche brille, sa respiration est calme, je m’attarde un instant sur sa poitrine qui parait si menue une fois qu’elle est allongée, puis mes yeux parcourent son ventre, j’admire (et j’envie) son mont de vénus sous le tissu de son maillot.
Je lui prends doucement la main en continuant à la regarder, un sourire s’esquisse sur ses lèvres fines.
Ma main quitte la sienne pour remonter le long de son bras, ensuite je frôle son épaule et enfin du bout des doigts je caresse ses lèvres. Sous mes doigts son souris s’élargit. Sans ouvrir les yeux, elle enlève ses lunettes, tourne la tête vers moi et me regarde. Je descends la main sur son cou et d’une caresse je repousse la bretelle du soutien qui lui barre l’épaule, libérant ainsi un sein, j’y pose la main.
— Ça va, me demande‑elle ?
— Oui, oui, je suis simplement bien avec toi, vraiment…et j’ai envie de te faire l’amour.
— Comment ça ?
En lui caressant le sein doucement, je répondis :
— En douceur, en prenant notre temps, sans rôle, sans artifice, simplement avec nos corps.
Andrée me dévisage un instant, avec un regard complice et doux. Je devine une hésitation.
— Tu ne veux pas, m’inquiétais‑je ?
— Si, bien sûre, je me disais que tu avais bien évoluée depuis notre première fois, tu es plus sereine, tellement plus sûre de toi.
J’ai du plaisir à l’entendre parler de moi comment cela, et comme pour la remercier je m’approche d’elle pour l’enlacer et l’embrasser, du bout des lèvres d’abord, puis de plus en plus fort, nous nous pressons l’une contre l’autre.
— Attends ! dit‑elle.
— Ça ne va pas demandais‑je tout bas ?
— On sera mieux plus au frais, dans ma chambre, tu veux bien ?
— Oui répondis‑je non sans l’embrasser avant de me lever.
Nous voilà au pied du lit, Andrée est devant moi, nous sommes face à face, je m’approche et l’embrasse, nos langues se trouvent aussitôt, se mêlant et se démêlant pendant que nous nous dégrafons mutuellement. Nos soutiens tombent dans une même chute, nos seins se pressent les uns contre les autres. Nous nous caressons tour à tour le dos la taille, les hanches, les fesses. J’ai déjà les fourmis qui me viennent du pubis loin en profondeurs. Quand cela m’arrive, je me cambre légèrement, c’est le signe que ma libido féminine comment à s’emparer de mon corps. Andrée interrompt le baiser, me sourit et me dit :
— J’aime quand tu deviens comme ça, je la sens s’épanouir en toi, ton corps bouge différemment…, même nu je vois la femme.
Andrée s’accroupit et lentement abaisse mon shorty jusqu’au cheville, pose ses mains sur mes hanches et butine avec sa bouche mes poils pubiens tout autours de mon sexe. Mon cœur bat la chamade et pourtant je suis calme, je suis bien, je me sens comme déconnecté·e, je n’ai pas la moindre sensation dans pénis si ce n’est la chaleur du visage d’Andrée. Depuis le baisage en force de Marine, j’ai augmenté mon dosage d’œstrogel, et depuis quelques jours je n’ai plus la plus petite érection, cela me rassure, car l’idée que cela arrive maintenant me dégoute. Mais mes sensations confirment bien qu’Andrée attise en moi toute ma sensualité féminine et rien qu’elle. Elle semble me suivre dans mes pensées car elle pose sa bouche sur le bout de mon sexe et sa langue virevolte quelques secondes sur mon …
— Tu comprends pourquoi j’aime tes minettes, tu sens comme c’est bon ?
— …
— Allonges‑toi, ma belle, allonges‑toi, nous allons nous aimer comme seules nous pouvons le faire…
Cette dernière phrase, m’émeut, les yeux me piquent un peu et ma vue se trouble, Andrée enlève sa culotte de bikini et me rejoins sur le lit, elle se penche sur mon visage, sa langue capture mes larmes naissantes dans chaque œil et m’embrasse avec force. Elle s’allonge sur moi, j’ai levé ma cuisse en glissant mon pied vers moi. Son entrejambe vient s’y caler, en en ondulant son corps, son sexe chaud vient se frotter sur ma peau. Bientôt elle se frotte toute entier sur moi, ses mamelons sont des boules dures roulant sur mes seins et son ventre glisse sur le mien. Mes main la caresse partout à la fois, je ne me refuse rien, je vais de ses seins à sa chatte humide, de ses fesses à sa nuque, de son dos à sa taille. Les mouvements de son corps me rendent folle, des spasmes secouent mon ventre, sa sensualité est en train de me submerger. Andrée s’arrête comprenant qu’elle doit ralentir la cadence.
Elle est à quatre pattes au-dessus de moi et recule me regardant droit dans les yeux, un sourire espiègle lui barre le visage.
— Je vais te bouffer le bouton d’amour, ma belle, tu aimeras, tu vas voir, nous aimons toute ça.
Andrée me prend à pleine bouche, son corps se couche entre mes jambes et ses bras s’allongent en direction de ma poitrine. Ses mains s’emparent de mes seins, elle les étreints et les malaxent, je m’abandonne à son désir. Sous ses caresses, mes seins durcissent et sembles s’électrifier, sa langue me titille le frein et le méat me procurant un plaisir inconnu, je gémi. Une ondulation électrique me part du ventre jusqu’au seins et au pubis.
J’ai pris sa tête entre les mains, lui caresse les cheveux, je gémis de plus belle. Andrée me « travaille » de longue minutes mon ventre ondule comme jamais, le plaisir est partout entre mes seins et mon sexe.
Elle arrête, j’en suis presque soulagée, tellement ces sensations sont nouvelles et presque trop intenses. Elle vient se blottir contre moi, plaquant ses fesses contre mon pubis, et me prenant la main pour la dirigées vers son entre-jambes, pose un baisé langoureux sur ma bouche et me souffle.
— Tu es une femme, je me fous de la forme de ton corps, je connais maintenant ta vraie nature, je sais, je sens, la femme avec qui je suis en train de faire l’amour… prend‑moi ma belle.
Je me rends compte que je suis en érection, je suis subjuguée par la dernière phrase d’Andrée, et comme un automate je guide mon sexe tendu vers sa chatte, si accueillante, humide, chaude, je me glisse en elle avec d’infinies précautions, d’un seul mouvement, nos lèvres soudées dans un baisé infini.
Après quelques vas et viens, je me retire aussi doucement qu’à la pénétration, et je présente mon sexe au contact de son anus. Sa main agrippe ma fesse supérieure et m’attire vers elle. Elle gémit, au moment où je commence à la pénétrer, elle s’abandonne à son tour, je coulisse sans forcer…Mon pubis viens au contact de ses fesses. Ma main glisse sur son corps, vers sa jambe que j’écarte pour avoir accès à son sexe. Je glisse deux doigts dans sa chatte, trempée, tandis que mon pouce s’applique sur son clitoris et ma paume s’appuie sur son pubis. De cette main j’attire le bassin d’Andrée vers moi, la pénétrant aussi plus fort, en même temps que mes doigts s’enfoncent encore dans cette chatte tout mouillée, et que mon pouce presse son bouton d’amour. Ensuite le relâche la pression pour recommencer à l’attirer vers moi. De l’autre main j’agrippe doucement se chevelure pour lui tourner la tête vers moi, je pose me lèvre sur sa bouche et ma langue envahit sa bouche. Son corps se met à osciller pour accompagner ma main qui fouille son sexe maintenant béant, et dégoulinant. Andrée gémit dans ma bouche, pendant que ses spasmes pressent mon pénis par à-coups. Elle bouge son bassin plus rapidement, tandis que je ne caresse plus que son clitoris. Nos bouches se séparent : nous manquons d’air. Je malaxe à pleine main sa vulve trempée. Je me colle à elle pour mieux profiter de son corps ondulant. Mes seins sont gonflés et me tétons sont électriques. Mon ventre se contracte en réponse au spam de son corps tout entier. Tout à coups sa chatte convulse, son anus enserre mon sexe, je l’impression de me liquéfier, mon ventre se contracte en profondeur et une onde électrique envahit mon bas-ventre.
Ses fesses battent mon pubis, son corps est secoué de spasmes, son orgasme est ponctué pour un râle, je jouis. Dans un mouvement incontrôlé je me recroqueville en chien de fusil, et ce faisant, je me retire d’Andrée. Je suis vidée et elle n’en mène pas beaucoup plus large non plus. Au bout de quelques instants, nous commençons à nous remettre de nos émotions, et nous nous mettons sur les dos, face au plafond, main dans la main.
— Woaw, vidée, heureuse de connaitre ça, me dit‑ elle, c’est vraiment différent avec un homme.
— C’est mieux avec un homme, demandais‑je ?
— En fait, avec toi j’ai l’impression d’avoir eu les deux en même temps : tes mains ta bouches c’est la femme que me fait l’amour. Mais en même temps tu me possédais avec ton sexe d’homme, et pourtant ta façon de me prendre me donnait l’impression que tu n’en tirais du plaisir, que parce que j’en prenais…comme si ton sexe n’était qu’un moyen, qu’un outil.
— Je n’ai jamais joui, comme dire ? Je n’ai jamais joui avec autant de sensations réparties sur une aussi large partie de mon corps : c’est parti de mes seins et puis c’est descendu dans mon ventre et dans mon bas‑ventre et cela a explosé et en même je me vidais de mon énergie. Je ne me souviens pas des sensations que j’ai ressenties avec lui, pourtant j’ai bien senti tes contractions avant et pendant que tu jouissais.
— Pendant que nous jouissions, ma belle, pendant que nous jouissions, précisa Andrée.
Nous restâmes encore bien vingt minutes à laisser nos mains papillonner sur le corps de l’autre. Puis nous nous levâmes pour prendre une douche, dans une heure nous rejoindrions les autres au resto pour clôturer ces vacances de manière festive…
Sous la douche, j’ôtai mon rosebud, je crois qu’il n’est plus nécessaire maintenant, je lui remettrai tout à l’heure dans la voiture. Je venais de clôturer mon parcours initiatique, nous étions amantes, maitresses. Je me sentais lesbienne, mais pas que…
Fin
© mars 2018, michel-e.be
Nos vacances sont déjà loin et l’automne montre déjà le bout de son nez. Cet après-midi j’ai un rendez-vous galant avec Andrée : nous ne nous sommes plus vues en privé depuis l’été et pour l’occasion je l’ai prévenue que je me montrerais sous un jour complètement féminin. Je suis nerveuse pour cette première fois, je voudrais soigner mon passing et je suis sous les pinceaux de la maquilleuse de chez Make Up Forever pour éviter les fautes de goût et les maladresses.
J’ai dans mon sac de week-end, hormis ma perruque, une jupe plissée de couleur ocre, taille haute, qui s’arrête au-dessus du genou, j’ai aussi un chemisier blanc, et une paire de boots brune avec une boucle carrée sur le côté. Dès que je serais maquillée, j’irais me changer dans une cabine de bronzage qui sert de débarras : la patronne est « LGBTQ friendly » : ce n’est pas la première fois que je procède comme cela dans cette boutique : je demande un « cours » de maquillage et la permission de me changer une fois prête.
La maquilleuse a terminé, j’avais demandé un maquillage léger car avec le cache barbe cela peut déjà avoir un rendu « ravalement de façade ». Le résultat est parfait, paupière peu ombrée, le liner et le mascara me féminise bien le regard et le rouge à lèvre est bien choisi, ni trop fade, ni trop criard. Je la remercie pendant qu’elle descend pour me laissant me changer.
Me voilà devant le miroir, je m’inspecte une dernière fois avant de m’habiller. Mon nouveau soutien en dentelle noire me va bien, le corset me marque bien la taille et mes jambes sont gainées de bas auto fixant noirs transparents, ne distinguant aucun poil disgracieux, j’enfile ma jupe et le chemisier.
Je ne regrette pas l’inconfort du corset car avec cette jupe plissée qui part de la taille, et les talons des boots cela me donne une belle silhouette. Quelques coups de peigne dans la perruque et hop ! Magique ! Pour un perruque chinoise les cheveux me tombent sur les épaules très naturellement. Me voilà Michèle en dehors comme en dedans, je me sens élégante. Je balance mes fringues masculines dans mon sac et descends à la caisse. Quelle joie de bouger en jupe ! Il y avait si longtemps. Les caresses conjuguées de l’air et tissu de la jupe sur les jambes sont un bonheur indicible. Je trouve même que le port des bas amplifie ces sensations.
— Bon après‑midi madame, me dis la vendeuse au moment où je franchi la porte.
Je me retourne pour lui faire mon plus beau sourire en prenant garde de ne rien dire, car le passing de ma voix est un désastre.
Je marche vers la voiture, l’air frais sous la jupe, mes bruits de pas, la démarche légèrement chaloupée que m’impose le corset, mon reflet dans les vitrines, woaaw je suis bien. La fluidité de cette jupe est une merveille, je flotte dans le bonheur. J’aperçois ma voiture : déjà, me dis-je, non, je n’ai pas envie de m’arrêter de marcher, c’est trop bon. A cette pensée, je la dépasse sans y monter, continuant tout droit. Aller ! je me fais un tour du pâté de maison et ensuite j’y vais…
Maintenant je roule vers l’appartement d’Andrée, je constate avec plaisir que je conduis avec aisance même en talon, je ne me parque pas trop prêt pour marcher plus longtemps. Me voilà dans le hall d’entrés de l’immeuble, je sonne.
— Ouiii ?
— C’est moi !
Bzzzz, j’ouvre la porte et me dirige vers l’ascenseur, je l’appelle, les portes s’ouvrent : personne, dommage pensais-je en me souriant dans le miroir.
Bing ! me voilà arrivée, à l’étage, je marche vers la porte de son appartement le cœur battant.
(À suivre)
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Andrée ouvre la porte, et me regarde sans un mot, mon cœur cogne dans la poitrine, elle porte la main au visage, sur lequel je lis la surprise :
— Tu es magnifique, je ne m’attendais pas à ça, me dit‑elle en me serrant dans ses bras.
— Je suis heureuse de te revoir et de te plaire, lui dis‑je en la serrant à mon tour.
— Viens entre !
Nous voilà dans son couloir, face à face nous regardant l’une l’autre en nous tenant par la main.
— Wouaaw, s’exclama‑t‑elle !
— Vraiment je te plais, ce n’est pas « too much », lui demandais‑je.
— Noon, je suis seulement très surprise du résultat, je ne m’attendais vraiment pas à un tel résultat, tu es séduisante.
Et joignant le geste à la parole, Elle se colle à moi, m’embrasse à pleine bouche, ses mains sur ma taille m’attirent complètement contre elle. Je réponds à son baiser en l’enlaçant à mon tour. Son corps m’avait tellement manqué, je n’ai pas assez de mes mains pour la caresser.
Nous flirtions ainsi depuis quelques minutes debout dans ce couloir, que je sursautais quand un bruit se fit entendre dans le salon.
— On n’est pas seules, demandais‑je pleine d’inquiétude ?
— Non Roger est là.
— Roger, c’est qui, fis‑je tout bas ?
— C’est lui, l’amant dont je t’ai parlé, je voudrais rompre, il est là à l’improviste, je n’ai pas eu le temps de le lui dire et de le virer, me répondit‑elle à voix basse.
— Je fais quoi ?
— Attends ici !
André se dirige vers le salon.
— Tu attendais de la visite, dit une voix grave.
— Oui, nous avions rendez‑vous, répondis Andrée sur un ton de reproche.
— Je tombe mal si je comprends bien.
— Effectivement, tu aurais dû appeler avant. C’est bien le problème avec toi, t’arrive quand cela te chante, sans te soucier de ce que font les autres…
— Ça va ! j’ai compris, je vais m’en aller, moi qui me faisait un plaisir de te voir, histoire de te « partager » mon plaisir, dommage pour toi.
— Dommage ? C’est vite dit.
— Comment, je te plais plus ?
— Non j’ai rencontré quelqu’un d’autre, plus en adéquation avec ce que je recherche dans la vie.
— Nooon, t’as ENFIN rencontré TA gouine ? C’est elle dans le couloir ?
Mon cœur est à deux doigts de jaillir hors de ma poitrine, et la panique commence à m’envahir.
— D’abord elle n’est MA gouine, ensuite cela ne te regarde plus, je voudrais que tu me rendes mes clés, de toute façon lourdaud comme t’es tu ne comprendrais pas, allez rends‑les moi, ordonna Andrée !
— Mais c’est qu’elle mordrait !
— Oh ne te fais pas prier, hein !
— Si tu veux tes clés et que je parte sans esclandres, présente‑là moi ! Je voudrais voir celle qui me remplacera.
Mais jambes sont sur le point dérober sous moi, je ne tiens vraiment pas à être le sujet de moquerie de ce mec.
— Si tu promets de la respecter, et de partir ensuite, c’est OK, mais je te préviens, tu n’as aucune idée de qui tu vas voir.
— Oulala, que de mystère Andrée ! Entrez mademoiselle ou madame, montrez‑vous !
Je suis figée, incapable d’avancer. Andrée apparait à l’encadrement de la porte du salon en me tends la main.
— Viens, me chuchota‑t‑elle.
— Non, non, suppliais‑je !
— Allez, viens, qu’on s’en débarrasse au plus vite, je suis vraiment désolée, je ne vois pas d’autre solution.
— Attends, je vais dans la salle bien, je vais me remettre un peu de rouge à lèvre.
Sans demander mon reste, j’entre dans la salle de bain et face au miroir je tente de reprendre un peu de contenance.
J’entends Andrée dire derrière la porte :
— Elle va arriver dans trente secondes.
Je ne trouve rien d’autre à faire pour temporiser que de corriger mon maquillage avec mon bâton de rouge à lèvre. Puis en prenant une grande inspiration, je sors de la salle de bain et je pénètre dans le salon comme j’ entrerais dans une arène, livrée aux lions.
Andrée s’approche de moi, passe la main autour de ma taille de la manière le plus affectueuse qu’elle pût.
— Je te présente Michèle.
Roger me dévisage, je le sens soupçonneux, il s’approche pour me faire le bise en disant :
— Bonjours, Michèle.
— Bonjours répondis‑je du bout des lèvres, complètement mortifiée.
Un éclair de compréhension passe dans son éclair.
— Quoi, c’est par ÇA que tu me remplace ?
— Quoi ÇA, s’énerva Andrée, comment ÇA ? Tu as ce que tu voulais, dégage maintenant !
— Ce que je veux ? Mais après ce que je viens de voir, tu n’as AUCUNE idée de ce que je veux.
— …
— He bien, tu sais ce que je veux ? Je veux vous voir ensemble, je veux voir ce qu’elle ou il a de plus que moi !
Andrée et moi sans voix, nous nous regardons ébahie de la tournure des événements. Et sur le coup Roger s’était installé dans le sofa, les bras croisés.
— En bien « mesdames » allons‑y montrez‑moi ce dont je suis incapable !
Le ton narquois qu’il avait utilisé pour prononcer « mesdames », me blessa dans mon amour propre, je sentais qu’à ses yeux je n’étais qu’un travelo.
La colère montait en moi, premièrement je ne suis pas un travelo, me dis-je, et deuxièmement et quand bien même, être un trevelo c’est d’avoir le courage d’oser vivre comme il l’entend, et ce courage mon gars je ne suis pas sûre que tu sois capable de l’avoir. Cette pensée me donna la volonté de relever ce défi. Tu vas voir Andrée jouir comme tu ne l’as jamais vu jouir, gros nase, pensais-je encore.
Je ne sais si Andrée compris ce qui se passait en moi, mais au même moment nous nous rapprochâmes l’une de l’autre, pour continuer ce que nous étions en train de faire dans le couloir, face à lui.
Je pris tendrement son visage entre les mains comme si c’était un trésor, et lentement, je posai un baiser délicat sur sa bouche qui s’entrouvrit à mon approche. Chacun de mes gestes étaient ostentatoirement doux et charnelles, d’une lenteur calculée pour qu’il n’en perde pas une miette. Andrée me compris, notre baiser devient rapidement un flirt à plaine bouche nos langues se mêlaient avec vigueur. Les bras d’Andrée m’entourèrent la taille pour me plaquer contre elle, elle me mit une main aux fesses tandis que l’autre me malaxait le sein qu’il pouvait voir. La tension sexuelle entre nous montait rapidement, sans doute étions nous emportée par le côté exhibition de notre situation. Nos bouches ne décollaient plus, notre respiratoire devient bruyante, et nos peaux se réclamaient l’une à l’autre. Je n’y tins plus, je la débarrassais de son débardeur et en réponse André me déboutonna le chemisier pour le faire tomber à mes pieds. Il n’avait encore touché le sol, que nous nous embrassions de plus bel, collées l’une contre l’autre, nos mains de plus en obscènes : nous nous plotions comme deux adolescentes ivre d’elles-mêmes.
— Dites, les filles, je me sens seul moi !
Notre flirt s’interrompit dans la fraction de seconde qui suivit sa phrase. Nous nous tournâmes vers lui et il était là, devant nous toujours bien campé dans le sofa, mais son sexe en érection jaillissait de sa braguette.
— Si vous vous occupiez de lui, dit‑il en regardant fièrement sa bite bien dressée.
Il était pathétique dans cette orgueil de mâle débile, mais décidées d’en finir sans attendre, nous nous dirigions vers lui, ensemble, le regardant droit dans les yeux avec un sourire tendancieux pour l’allumé un maximum avant même que nous le touchions.
Nous nous mettons à genou de part et d’autre de ses jambes, pour nous accouder sur les coussins et nos autres mains se pausèrent sur chacune de ses cuisses. Sa hampe s’érigeait entre nos visages, il était aux anges ce con. Toujours synchrones, nous nous embrassons, prenant en sandwich son gland luisant entre nos lèvres gourmandes.
— Ooooh, mais c’est qu’elles ont fait ça toute leur vie, les salopes. Andrée si j’avais soupçonné ça de toi un seul instant…
Sûrement pour le faire taire et encore monter en régime, elle se redresse et embrasse Roger en se frottant contre lui. Moi je me place entre ses jambes. Décidée à le faire jouir rapidement coûte que coûte, j’ouvre la bouche pour engloutir du mieux que je peux de ce gland et du reste si j’y arrive. Ma bouche monte et descend le long d’une partie de son sexe, il ne faut pas trop en demander non plus, c’est clair j’aime pas ! Tellement pas que j’arrête de le sucer et je place sa bite entre les seins pour l’exciter autrement. Je presse ma poitrine pour la lui coincer à l’aide de mes mains. Je commence coulisser de bas en haut et de haut en bas tout du long cette fois.
— Mais putain, ta « copine » en a des vrais, ses nichons sont vrais ! Enlève‑moi ton soutif, branle‑moi seins nus !
Andrée lascive, me dégrafe en me léchant les lèvres : non sortions le grand show pour monsieur, mais malgré ce jeu je suis chauffé par Andrée et quand le soutien-gorge tombe, mes seins et mes tétons sont gonflés. Je reprends la branlette espagnole sous son regards incrédule, il fixe ma poitrine les yeux écarquillés.
— T’aime t’occuper de ma bite, me demanda‑t‑il ?
— …
— Et bien t’es muet… ou muette ?
— …
— Je parie que préfère brouter le minou de ta chérie, hein ?
— Oui, répondais‑je, en me tournant vers Andrée et en espérant n’importe quoi plutôt que de m’occuper de lui plus longtemps.
— Allez va, montre‑moi comment tu la lèches !
Je regarde Andrée, qui s’éloigne de lui pour de diriger vers un fauteuil, toujours en mode lascive, elle retire sa culotte du dessous de sa jupe, et s’assoit jambes écartées m’invitant du regard.
(à suivre)
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Trop heureuse d’abandonner Roger à son sort, je m’agenouille entre les jambes d’Andrée.
— Je t’aime, lui murmurais‑je tout bas.
— Moi aussi, articula‑t‑elle en silence.
Je plongeais ma tête entre ses cuisses, sa jupe me couvrant partiellement la tête, procurait un peu d’intimité. A peine ma langue avait touché ses grandes lèvres, qu’Andrée se mit à gémir en exagérant. Cela ne m’empêcha pas de continuer plus en profondeur l’exploration de cette chatte que j’aimais un peu plus à chaque que fois que je me régalais de ses effluves. Pour accélérer le mouvement j’enfila son con avec deux doigts, et commença un mouvement de va et vient lent mais profonds. C’est à ce moment-là que je cru entendre Roger se levé, je fis mine de relever la tête, mais Andrée me la maintint contre son sexe.
— Continue, il va revenir, me dit Andrée.
Effectivement, quelque instants plus tard, j’entends ses pas s’approcher, dans l’intervalle j’étais restée immobile toujours la tête sous sa jupe.
— Dis‑moi, c’est nouveau ça, dis Roger, en même temps quelque chose tomba.
— …
Je sens Andrée se contracter et elle me maintenant toujours la tête elle dit :
— Roger c’est bon, tu en as assez vu, arrête !
Arrête, pensais-je, arrête quoi ? Comme toute réponse, une main retrousse ma jupe !
— Ta copine a des nichons, mais a‑t‑elle un cul digne de ce nom ?
— Non, cria Andrée, tu vas trop loin, ça suffit maintenant.
Une présence passe derrière moi.
— Laisse la tranquille, continua‑elle !
— Avec ce que je viens de trouver dans ta chambre, elle doit aimer ça ta chérie.
Je comprends que trop bien ce qu’il veut faire depuis qu’il m’a soulevé la jupe, il était évident que dans ma position, cette idée devait lui traverser la tête… Mon choix est fait, je vais le laisser prendre son pied et qu’il parte ! Pour rassurer Andrée, j’allonge les bras pour étreindre son bassin comme si je m’accrochais et je presse légèrement ma tête contre son pubis.
Andrée comprend mon geste, et dans un souffle me susurre.
— Merci mon amour, je t’aime.
— Merci mon amour, comme si ta tapette de service, n’aimait pas ça !
Je sens qu’il s’approche de moi, son gland s’appuie contre ma rose, et il pousse fort, d’un coup.
La douleur est fulgurante, mon cri est étouffé, j’ai crié contre le ventre d’Andrée, qui me caresse la tête pour m’apaiser.
Roger se recule lentement et s’enfonce à nouveau en moi avec violence, espérant sans doute m’arracher encore un cri. Malgré la douleur, je serre les dents, je ne lui donnerais plus la moindre satisfaction. Ce pauvre type se venge. Sa fierté de mâle en a pris un sacré coup : sa maitresse vient de le plaquer pour tapette, un travelo. Un nouvel assaut encore plus violent, ponctué par un grognement rageur m’arrache des larmes, cette douleur me vrille le ventre, mais pas un cri, surtout ne pas crier. Andrée me murmure :
— Pardon, je ne voulais pas ça, pardon, s’il te plait pardon.
En réponse je lui caresse les hanches : je ne lui en veux pas, ce n’est pas de sa faute. A chaque recule de Roger, elle me dit :
— Je t’aime.
Je ne sais pas si cela l’énerve un peu plus à chaque fois, mais sa voix, son odeur, son contact, ma tête entre ses cuisses me font un refuge. Je pleurs, les yeux fermés, le nez dans la douceur de son pubis, je tente de m’isoler mentalement ne me concentrant que sur les sensations agréables qui me viennent d’elle.
Encore un coup de boutoir, plus rapide cette fois, j’essaie de me détendre pour atténuer le calvaire mais la douleur est telle que je ne contrôle pas mes sphincters, il me défonce littéralement, il ne me laisse que la passivité, je ne peux qu’attendre, attendre qu’il jouisse.
— Vous vous la jouée peut‑être entre fille, mais un bon coup de bite c’est toujours bon à prendre, hein mes chéries !
Et son ventre vient à nouveau me percuter les fesses.
— Faudra pas revenir me chercher quand tu en auras marre de cet efféminé.
Ses mains se posent sur mon corset au niveau de la taille, me force à me cambrer et il me donne un violent coup de rein.
— Sale petite pute, c’est mieux qu’une bite en plastique tu ne trouves pas ? Maintenant tu sens bien ce qu’est une vraie queue.
Il est en train de s’exciter de plus en plus, son rythme est plus rapide, moins profond, le plaisir semble monter en lui, sans doute que mon humiliation participera à le faire jouir. J’ai très mal mais c’est devenu presque supportable, toujours la tête blottie entre les cuisses d’Andrée une partie de moi est presque bien.
— Vous en rêverez encore longtemps de ce moment, ta petite pute d’opéra et toi, pendant que vous vous enverrez en l’air avec ce gode. Je parie que c’est toi qui fait l’homme, s’adressant à Andrée.
— …
Maintenant il va et vient en moi rapidement, l’espoir que cela se termine très bientôt naît en moi.
— T’aime te faire mettre, hein sale pute, t’aime te sentir foutre, t’es bonne qu’à ça !
Roger me pilonne rapidement maintenant, chacune de ses insultes me renforce, chaque mot qu’il prononce le rapproche de son orgasme et de ma délivrance.
— Hmmmmmmmm ! râla‑t‑il.
Dans un dernier coup de rein, il s’immobilise, son râle signe son bonheur de se vider en moi, la bête marque son territoire et se retire enfin. Je redescends ma jupe, mais pour rien au monde je ne sortirais la tête de hors des cuisses d’Andrée, je ne veux lui donner la satisfaction de voir mon visage en larme.
— Allez les filles, je vous laisse, salut ! Andrée tu es vraiment pitoyable, regardes‑toi c’est pathétique.
Andrée se met à pleurer à chaude l’arme, pendant qu’un bruit de clés tombant sur la table basse se fait entendre.
Dans un sanglot, elle réplique :
— Pauvre type, oui il suffit d’un travelo comme tu dis pour me faire jouir comme tu ne l’a jamais fait. Oui cet efféminé me comprend comment je fonctionne car ELLE est à mon écoute quand ELLE me fait l’amour, toi tu n’as jamais fait que me baiser, veillant juste à prendre ton pieds en osant croire que cela devait suffire à mon bonheur. Et pour finir, connard, regard ce qu’ELLE vient de subir pour moi, pour que je puisse me débarrasser de toi.
A cette dernière phase, Andrée passant sa main doucement son mon menton et me soulève la tête pour lui montrer ma figure complètement défaite encore pleines de larmes.
Roger, à ma vue, détourne le regard et commence à se diriger vers la porte d’entrée.
— Dis disais quoi ? Pitoyable ? Pathétique ? Mais tu ne t’es jamais regardé ! Dégage !
La porte se referme derrière lui. Nous restons là, toutes les deux en pleurs, dans les bras l’une de l’autre. Après un moment Andrée me dis tendrement :
Viens, on va prendre une douche nous en avons grand besoin. Andrée me lava de la tête aux pieds avec infiniment de douceur comme pour effacer ce moment cruel, cela me fit du bien. Je fis de même, parcourir son corps pour la savonnée me remit tendrement en contact avec la réalité.
Après cette douche, nous nous couchâmes dans son lit, nues, étendues l’une à côté de l’autre nous nous regardions.
— Si tu veux porter plainte, je suis avec toi, me dit‑elle en me caressant le visage.
— Non, répondis‑je, il n’en vaut pas la peine.
— Mais c’est un viol !
— Je n’ai pas dit non, je ne lui ai pas fait part d’aucune opposition, répondis‑je.
— Mais il a été violant, il voulait te faire mal, il t’a forcée en nous menaçant d’un esclandre.
— Imagine Léa si elle apprenait ce que nous sommes l’une pour l’autre et en plus le ... viol, ce n’est pas possible, je t’aime, mais je l’aime aussi. Je ne veux perdre personne, expliquais‑je.
Andrée me serra fort contre elle et m’embrassa.
— Je ne comprends pas ce qu’il a pris d’être comme ça, je ne l’ai pas reconnu, il m’a fait peur, me confia Andrée.
— C’est plus très grave maintenant, nous sommes ensemble, c’est l’unique chose qui compte ici et maintenant : moi dans tes bras, heureuse d’y être. Il n’empêchera plus rien, le futur est à nous.
Plus jamais je ne regarderais un homme comme avant, mais surtout plus jamais je ne me regarderais comme avant. J’étais passée de l’autre côté du miroir. Il a suffi que je porte que quelques marques de féminité pour qu’un homme en viol un autre. Pour qu’un homme dispose de moi comme d’un objet qu’on brise pour se venger. Si j’avais été en mec, il n’aurait sans doute même pas pris le risque de me cassé la figure. Mais là les signes de ma féminité étaient assez présents pour qu’il se sente en droit de m’humilier sexuellement.
Mais dans ma vie j’avais deux rayons de soleil, Léa qui aime l’homme que je suis et Andrée qui aime la femme que je suis. Et ça c’est magique !
Mon smartphone sonne, c’est un numéro que je ne connais pas
— Hallo ?
— Heu, bonjour, c’est Marine.
— Ah oui, bonjour Marine.
— Bonjour Michèle, voilà je t’appelle au sujet de ce qui s’est passé entre nous pendant les vacances. (Voir l’épisode « En vacances avec Andrée 8/9 »)
— Oui, je m’en souviens bien, comment oublier ce moment ?
— Heu oui, oui, mais justement je voudrais qu’on en parle, mais pas au téléphone si tu veux bien.
— D’accord, je peux passer cher toi, si tu veux.
— Heu, et bien, je ne préfèrerais pas …
— Quoi, dans endroit public ? T’es sûre de pouvoir parler de choses intimes dans un café avec la probabilité d’avoir des oreilles aux tables voisines ?
— Heu non… bien sûr que non.
— Alors ce sera chez toi : dis‑je sur un ton impératif !
— OK, répondit‑elle, cher moi alors.
— Léa est de sortie ce soir, je passerais vers dix‑neuf heure, ça va pour toi ?
— Ça me va pour ce soir dix‑neuf heure.
— C’est Ok, à tout à l’heure.
— Oui, à tout à l’heure.
Marine raccroche.
Si je m’attendais, pensais-je, Marine qui me rappelle ! J’aimerais bien réitérer notre petite sauterie, je suis sûr·e qu’avec un peu d’autorité il y moyen d’arriver à mes fins.
Dix-neuf heure me voici devant l’appartement de l’opulente Marine, le souvenir d’elle dans la salle de bain me chauffe déjà les sens, j’ai sonné et la porte s’ouvre.
— Bonsoir Michèle, me dit‑elle.
Je note que prononce mon prénom féminin : la deuxième syllabe est légèrement plus longue qu’à la forme masculine. Pourtant je ne suis pas habillé·e en femme, excepté mes sous-vêtements.
— Bonsoir Marine, je constate avec plaisir que tu es toujours aussi…attirante, lui dis‑je en lorgnant sans vergogne son vertigineux décolleté.
— Entres, je t’en prie ! Le salon est par là.
Marine est vêtue d’un chemisier qu’il semble impossible de fermer jusqu’au col tellement ses seins débordent. Son cul est moulé dans une jupe crayon taille haute et pour terminer des escarpins à talons hauts élancent sa silhouette, accentuant, si cela était encore possible, l’impression de volume de sa poitrine. On dirait une pin-up déguisée en secrétaire année des années 50’.
Je m’assois dans le fauteuil qu’elle m’a désigné, et je la regarde se pencher pour me servir un verre de rosé, m’exposant ainsi une fabuleuse vue sur ses gros nichons. Je ne sais pas ce qu’elle a besoin de me dire, mais moi je sais de mieux en mieux à quoi je veux en venir.
— C’est le rosé des vacances, me dit‑elle, j’en ai ramené quelques bouteilles.
— Oui, j’ai vu et comme il fait beau, ça les prolonge un peu.
— Oui, heu... je vais aller droit au but de mon invitation, commença‑t‑elle.
— Je t’écoute Marine.
— Voilà, ce qui s’est passé dans la salle de bain, me gêne beaucoup, je ne suis pas comme ça.
— Tu n’es pas comment, lui demandais‑je ?
— Eh bien… une femme facile, qui se laisse faire, qui fait « ça » à la moindre occasion. Je sais ce que les hommes pensent ou fantasment de moi, ils ne voient que ma poitrine et ils croient que je suis une salope. Ce n’est pas juste, et je ne voudrais que tu ne penses pas cela de moi. Je suis sûre que toi tu peux le comprendre, tu es comme nous quelque part.
— Je peux être franche avec toi ? Lui demandais‑je.
Je me mets en mode féminin, puisque Marine s’adresse à la femme, et surtout cela rendra plus acceptable ce que je m’apprête à lui dire.
— Oui me répondis‑elle, nous sommes destinées à nous revoir en groupe et je voudrais effacer ce malaise en moi.
— Bien, Marine, voilà ! Tu dis que tu n’es pas une femme facile, je te connais et c’est clair : tu n’es pas une femme facile.
Marine sourit.
— Mais regardes‑toi, soit un peu lucide, t’es une bombe sexuelle et tu t’habille comme une pinup ! Désolée d’être directe, mais pour un homme tu es hyper bandante. Tu as bien vu que c’était ma libido masculine que tu as réveillée en vacances.
— …
— Consciemment, je sais que tu attends le grand amour, mais le message que tu donnes c’est « regardez‑moi, je suis une super bombasse ! »
— Mais j’aime plaire, je n’en peux plus du célibat, maintenant que les enfants sont partis je veux vivre ma vie, se défend‑elle.
— Mais bien sûr, je te crois. Mais ton message corporel est très sensuel, tellement que cela exclus les rapports sentimentaux.
— …
— Je vais être crue, et encore plus directe : Tu aimes de faire mettre bien profond, d’être soumise, et tu le sais. Tu ne t’habillerais pas comme ça pour me recevoir, tu n’en as pas besoin car nous sommes amies. Mais, dans cette salle de bain tu t’es découverte concrètement, tu as quitté le fantasme pour être réellement cette salope.
Marine baisse le regard, et ne me contredit pas.
— Cette salope que tu es, ou que tu crois être, car il ne faut pas exclure que ce soit le regard des autres qui t’as mis cela dans la tête, cette salope pour le moment est bien là, devant‑moi, n’attendant que de se faire mettre. N’est pas ?
— …
Son silence étant éloquent, je continue me discours.
— Mais bien sûr, répondis‑je à sa place, je parie que tu es en train de mouiller ta culotte rien qu’à m’entendre te parler comme ça. Et on baisera tout à l’heure, nous le savons toutes les deux. Mais avant je vais continuer ma mise à point avec toi. Tu mélanges tout. Tu veux une histoire d’amour, une vraie, avec un homme qui t’aime pour qui tu es et pas ce que tu es. N’est pas ?
— Oui, bien sûr, c’est mon unique désir !
Cette phrase jaillit d’elle comme un diable de sa boîte, elle me regarda percevant la sincérité et mon empathie à son égard.
— Tu vois, tu mélanges tout ! Tu n’as pas d’unique désir, j’en vois déjà deux: Le premier, c’est rencontrer l’amour et ton second c’est d’être une chienne soumise et perverse.
Et hop, son regard me fuit pour contempler les pointes de ses escarpins.
— Je ne te juge pas, habilles‑toi comme bon te sembles, mais en toute conscience ! De toutes façons tu es une femme sympathique et attrayante, tu n’as pas besoin d’en rajouter comme aujourd’hui, sois naturelle et les hommes d’aborderont ou te regarderont différemment. Et ne te décourages pas au premier connard venu, car ta silhouette étant ce qu’elle est, il y aura toujours un Cro‑Magnon pour te manquer de respect.
— Je crois que tu as raison, merci pour ta franchise, me dit‑elle mais cette fois elle reste le regard baissé.
— C’est normal entre amie. Mais revenons à ton désir, ce désir que tu te caches mais qui me crève les yeux. Assez de bavardage, mon verre est vide, rempli‑le !
Marine se lève trop rapidement, trahissant sa précipitation. À nouveau je plonge mon regard dans son abyssal décolleté.
— Quand tu te penches comme ça, te rends‑tu compte du spectacle que tu offres ?
Elle termine de remplir mon verre.
— Reste dans cette position, laisses‑moi te mater les seins bien à mon aise et réfléchis bien.
Marine ne bouge plus, ses seins sont à deux doigts de sortir de son chemisier, à peine retenus par un soutien qui, sous le poids de ces deux grosses mamelles, est au bord de la rupture.
— Quand tu vas te rassoir, tu auras pris une décision : soit, ce soir tu deviens ma chienne soumise et tu t’assois les jambes écartées, soit tu t’assois comme il à quelques instants, jambes croisées et cette soirée continue en bavardage.
Mon ultimatum, qui n’en ai pas un car je devine son état en voyant ses seins qui pointent à travers tout, est juste une mise en condition. Elle n’attends que cela, je le sais et elle sait que je le sais.
Marine s’assois, jambes écartée, le regard posé sur ses genoux, sa respiration gonfle et dégonfle ses seins que je ne quitte pas des yeux, elle attend sans bouger.
— Bien, tu as pris ta décision, nous le savons toute les deux, t’aimes être humiliée sexuellement. Relèves ta jupe, je veux voir ta culotte.
Elle se met à se dandiner dans son fauteuil en tirant sa jupe vers le haut, s’exposant ainsi à mon regard intrusif.
— Défait un bouton, laisses tes nichons respirer.
Elle s’exécuta, tellement fébrile que deux boutons se défirent.
(À suivre)
© mars 2018, michel-e.be
Marine est là assise, jambes écartées exhibant sa culotte et sa poitrine qui a jailli hors de son chemisier quand les deux boutons se sont défaits. Je la contemple.
— Marine, te voilà offert à mon regard, je mate tes gros seins bien rebondis dans ton soutien‑gorge, et ta culotte que je devine toute mouillée. Comment te sens‑tu maintenant ?
— …
— Quel mot te viens ? Quel mot prononcerais‑tu à ton propos ?
— …
— Est‑ce que c’est désagréable pour toi, d’être comme ça devant moi ?
— Non, répondis‑t‑elle.
— Alors tu aimes être dans cet état d’exhibition.
— Oui, concéda‑t‑elle timidement.
— Si tu voyais une femme dans ta position, qu’en penserais‑tu ?
Après deux secondes d’hésitation, elle finit par répondre, tout bas :
— Je penserais que c’est une salope.
— Pourquoi penserais‑tu que cette femme dans ta position est une salope ?
— Parce qu’elle aime ça, car ça l’excite.
— Passe la main entre tes jambes pour te toucher la culotte et dis‑moi dans quel état elle se trouve.
Marine frotte le tissu de sa culotte du bout des doigts et retire sa main.
— Elle est mouillée, dit Marine, la voix tremblante et les yeux brillants. Des larmes perlent aux coins des yeux.
— Alors, comment te qualifierais‑tu ?
— Je suis une salope, avoue‑t‑elle dans un sanglot.
— Allons, reprends‑toi ! Assume ! Regarde‑moi dans les yeux !
Marine lève les yeux.
— Sèche tes larmes, et regarde‑moi bien te contempler, tu dois en être fière. Crois‑tu que je mène le jeu ? Crois‑tu que ta soumission est de l’obéissance ?
— …
— Te rends‑tu comptes que tu t’offres comme très peu de femme peuvent le faire, que je te possède déjà sans avoir à te toucher, que tu ferais tout pour me satisfaire. Et te satisfaire car tu sais que tu as toute mon attention, que ta soumission est l’instruments de MA capture, ta soumission à ma surenchère dans la perversité n’est qu’un appât. C’est toi qui t’offres, tu mènes le jeu, je suis comme un papillon de nuit se brulant les ailes à ta chaleur.
Ses yeux rougis sont maintenant secs, elle est toujours immobile dans son fauteuil.
— Debout ! ordonnais‑je brutalement. Enlèves ta jupe, ta culotte et ton haut, garde tes chaussures et ton soutien. Ensuite tu resteras debout, les mains dans le dos et les jambes écartée mais pas trop.
Marine sursaute, se lève d’un bon et s’exécute. La voilà devant moi debout, totalement consentante et pleinement conscience, d’être ma soumise sexuelle.
Pendant un longue moment, assis, les yeux à hauteur de sa chatte entre-ouverte, je parcours son corps d’un regard concupiscent. Je m’attarde sur cette paire de seins lourds et dis :
— Je sais que vivre avec une poitrine de cette taille n’est parfois pas facile, mais je ne peux m’empêcher de t’envier. Qu’est que je donnerais pour en avoir ne fut‑ce qu’une fraction.
Mon regarde descends vers sa toison, sur les poils près de ses grandes lèvres apparaissent des petites gouttes de cyprine
— C’est vraiment un plaisir de constater ton état d’excitation, tu mouilles debout, je parie que dans quelques minutes tu te mouilles les cuisses. Rien que parce ce simple constat : t’aimes que je te regarde comme une femme sexuellement facile, il suffit de te mépriser et tu dégoulines. Je crois pouvoir te dire pourquoi tu aimes être une salope, mais d’abord je fais profiter de la situation. Dis‑moi de façon claire et assumée que tu veux être sexuellement soumise, et que je dispose de toi comme je l’entends.
Après un court instant, où Marine semble devoir se rassembler, elle dit :
— Je veux être ta soumise sexuelle, et tu peux faire de moi tout ce qu’il te plaira.
Pendant qu’elle prononçait cette phrase, je ne quittais pas des yeux sa vulve, guettant la première goutte de mouille qui ne manquera pas de tomber dans les secondes qui suivront. Le silence se fait, j’attends cette goutte comme un signal pour me lever et enfin pouvoir abuser et profiter de cette femme disposée à tout accepter. Intérieurement je souris : elle est mûre, pensais-je avec un sentiment jouissif.
Enfin une goutte s’échappe de sa toison et s’éclate au sol.
— Maintenant, dis‑je, montres‑moi à quel point tu veux être ma femelle.
Je me lève et je passe derrière elle, à la vision de son cul callipyge, je ne résiste pas le lui caresser sans ménagement, lui pétrissant ses deux globes, et n’hésitant pas à lui donner deux trois fessées.
— T’aime ça, les fessées ?
— …
Je me mets sur le côté pour mieux me positionner, et une volée d’au moins cinq fessées bien senties lui tombe sur les fesses qui ondulent.
— Et maintenant, comment trouves‑tu ?
— …
Marine ne bronche pas, des picotements électriques au pubis et au périnée se font sentir, ma libido féminine prend les commandes. Je me campe face à elle et je me déshabille en lui disant :
— Contrairement à notre première rencontre, c’est mon moi féminin qui va te baiser, et vu l’effet que cela me fait de te foutre la fessée, je crois que je serais, moi aussi, une salope… Alors tu vas me donner du « oui Maitresse » ou du « merci Maitresse » à ce que je te dirais.
— …
Et sans prévenir je la gifle sur la joue. J’en ai contrôlé la force, c’est juste pour bien lui faire sentir ce que moi aussi, je prendrais mon rôle au sérieux.
— Qu’est que je viens de dire ?
— …
En lui le prenant le menton, je lui dis :
— Un « merci Maitresse » aurait été salutaire pour ta joue.
— Oui Maitresse, merci Maitresse.
— Bien.
Je termine de me déshabiller et campée devant elle, je la laisse me voir pour terminer ma présentation. Je suis seins nus en culotte noir, mes jambes sont gainées d’une paire de bas noirs opaques auto-fixant, et je suis chaussée d’escarpins noirs que j’avais emportés avec moi.
— Je sais ce que tu es, car je l’ai été pour quelqu’un d’autre et je le serais sans doute encore. Tu vas jouir de ta propre déchéance et tu vas trouver cela magnifique, mais tu souffriras avant…
Je m’approche de Marine, et, du plat de la main, je frappe la partie supérieure de sa vulve, au niveau du clitoris. Marine lâche un petit cri, son visage se crispe. Uns seconde tape, plus forte, cela fait un bruit de clapotis. Un deuxième cri, plus long s’échappe. La troisième tape lui fera mal je le sais, je tâche de contrôler l’intensité, mais d’un autre côté j’aimerais connaître ses limites. Ma main claque son sexe trempé, elle crie, avec ses mains elle tente de se protéger mais elle suspend son geste, et écarte un petit peu plus ses cuisses, exposant ainsi ses petites lèvres.
— Tu entends comme tu mouilles, j’ai l’impression de patauger dans une flaque…
— Oui, Maitresse.
— Je vois que tu en redemandes.
— Oui, Maitresse.
— Bien !
Je la frappe une nouvelle fois, comme la dernière, seul un gémissement se fait entendre, je frappe fort la main bien à plat, elle crie, elle referme les jambes et croise ses mains devant son pubis. En réaction, de l’autre main je la gifle sur l’autre joue. De ma main restée coincée entre ses cuisses, je lui malaxe le con sans ménagement. Et je la pénètre avec le majeur et l’annulaire sans difficulté, son sexe n’est que chaire molle et trempée. De l’intérieur, je replie les doigts vers ma paume lui écrasant les lèvres et le clitoris. Sa bouche s’ouvre en grand et ses yeux s’exorbitent, aucun son ne sort de sa gorge.
— Retire tes mains et écarte les jambes !
— Oui, Maitresse souffla Marine.
Elle écarte les mains et desserre lentement les jambes et dans le même temps je relâche son sexe poisseux. Elle a repris sa position : mains dans le dos et sexe bien exposé par l’écartement de ses cuisses. Je lui passe la main mouillée sur le visage comme pour soigner ses joues de mes deux gifles.
— Tu vois ce que tu me fais faire ?
— Oui, Maitresse.
— Je m’occupe de toi et voilà comment de me remercie ?
— Pardon, Maitresse.
— Ne serais tu pas la salope que tu espérais être ?
— Oh oui, oui, Maitresse, je suis votre salope, s’il vous plait, continuer, encore, encore.
— Bien, je vois que tu comprends bien qui tu es, tu me fais vraiment plaisirs, mais je ne veux plus de désagréments, reste là sans bouger.
Je la quitte pour me diriger vers sa chambre à la recherche de quoi lui ligoter les mains derrière le dos.
(À suivre)
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J’ouvre le premier tiroir d’une commode pour chercher une paire de collants que me servira de lien, rien d’utile, pyjama et t-shirt. Le deuxième, plus intéressant : ses petites culottes et ses soutiengorges aux bonnets fabuleux, j’en suis jalouse. Et enfin dans le dernier tiroir, je trouve chaussettes, bas et panties. Je m’en saisi d’un.
Je profite de son état de soumise pour continuer à fouiller sa chambre, car je n’en démordrais pas, elle doit s’enfiler un truc hors du commun pour avoir un vagin si élastique. Et là, première table de nuit, bingo ! Un gode énorme trapu, dans les 30 de long et 10 cm de diamètre, noir et brillant.
Avec cette découverte je repasse dans le living et dit sur un ton de reproche :
— Je le savais, grosse saint‑nitouche, tu n’es pas seulement ma salope mais bien une salope, j’ai fouillé dans ta chambre…
Et en plaquant la ventouse du gode sur la table basse, j’exhibe son colossale objet de plaisir.
— Ton jouet est plus large que mon poing fermé, ta chatte est un hall de gare !
Cette découverte, me remplit d’aise, je vais pour laisser libre cours à mon imagination, cette femme une machine à baiser.
Je passe derrière elle, lui lie les poignets, et je me mets à la branler sans ménagement. J’ai appliqué deux doigts sur son clitoris et je le lui frotte frénétiquement en prenant soin d’aller me lubrifier les doigts de temps en temps en les plongeant dans son vagin dégoulinant. Marine ce met à gémir en ce mordant les lèvres, ses seins ondulent comme de la gelée. À intervalle régulier je frappe son sexe d’une main bien à plat, chaque claque bien appliquée produit un son humide et de succion quand la main se relève.
— T’es la femme la plus obscène que je connaisse, je vais t’admirer en te voyant enfilée sur ce gode, je veux voir comment tu t’envoies en l’air, mais en attendant, tu vas déguster.
Et je lève la main pour la frapper cette vulve béante. Je la frappe fort, avec l’intention de faire mal, elle crie, heureusement c’est le cri d’une femme au bord de l’effondrement, la douleur se mélange au plaisir, à cet instant je sais qu’elle ira jusqu’au bout et ma main se relève pour retomber encore plus fort. Mes doigts ne touchent plus ses grandes lèvres, elle a écarté les cuisses pour s’exposer un maximum, victime consente, trop heureuse de s’offrir à sa maitresse, nous atteignons un paroxysme dans notre relation sadomasochiste . Elle a franchi le cap : chaque douleur sera pour elle la preuve qu’elle est capable d’absolu dans l’abandon de soi, pour le plaisir de se savoir l’unique objet de désir de sa maitresse. Pour elle, la douleur est devenu plaisir, je le sais, et je la frappe une nouvelle fois…fort… très fort, elle hurle la bouche fermée, elle s’est pliée en deux, la douleur passant, lentement elle se redresse et reprend sa place, jambe écartée entendant la suite.
— Tu ne regretteras jamais cet instant, seules quelques une d’entre nous savent se donner totalement comme tu le fais. Je veux te donner cette occasion de vivre cela, car tu en es capable.
Et, la prenant par les cheveux, je la force à se tourner vers moi pour l’embrasse. Je lui enfonce la langue dans la bouche et dans le même temps mon poing fermé la pénètre lentement.
Je prends plaisir à sentir ses chaires chaudes et glissantes s’écarter et laisser passer mon poing et se refermer sur le poignet.
J’arrête de l’embrasser pour m’accroupir et admirer cette femme offerte au plus près de son intimité. Je suis émerveillée par ce spectacle incroyable. Toujours avec précautions je pivote la main en commençant un va et viens de quelque centimètre, arrachant à marine des râles de plaisir.
Toujours le poing en elle, je lui dis :
— Tu vas prendre ton gode, et nous allons aller dans ta chambre, tu vas me montrer comment tu te fais jouir avec ça.
— Oui maitresse, me répondit‑elle d’une voix troublée.
— Attends, je te libère, lui dis‑je en me retirant d’elle pour lui délier les mains.
Marine prend son gode et se dirige vers sa chambre. Je la suis en restant derrière elle, l’intérieur de ses cuisses est luisant de cyprine. Arrivée à son lit elle l’ouvre en grand : une alèze jetable protège son drap. Venant à sa hauteur, je prends plaisir à faire l’étonnée :
— Carrément ! Madame utilise une alèze quand elle se branle, et ça a l’air d’une habitude. Tu la remplaces tous les jours quand tu refaits ton lit ?
— Oui maitresse.
— Quoi et à chaque fois avec ton gode ?
— Non, maitresse.
— Combien de fois par semaine t’empales‑tu dessus ma salope ?
— Une ou deux fois maitresse.
— Plutôt deux ou trois, non ?
Baissant la tête, d’un air coupable :
— Oui, maitresse.
— Je veux te voir te faire jouir avec ton gode, montre‑moi comment tu t’envoies en l’air seule dans ton lit.
— Oui, maitresse.
Marine passe ses mains dans le dos pour dégrafer son soutien-gorge, interrompant son geste le lui dis :
— Laisse‑moi faire, ordonnais‑je, ne voulant pas manquer une occasion supplémentaire de me satisfaire en lui pelotant les seins.
Je dégrafe son soutif non sans l’avoir caressé et lui avoir pétris ses énormes seins. Son soutien défait, ses seins s’affaissent de tout leur poids contre son torse. Je plonge les mains derrière ses nichons pour lui masser le pli sous mammaire (toutes celles qui ont porté un soutien à armature pendant une journée comprendront) en lui enviant cette divine sensation.
Marine enlève ses chaussures et s’allonge sur le dos ses seins glissent de part et d’autre de son corps, et se saisit du gode qu’elle place entre ses jambes. Je me suis campée au pied du lit pour ne rien manquer du spectacle.
Elle commence à se frotter le clitoris, d’une main tandis que de l’autre elle se malaxe un sein. De temps en temps, la première main glisse dans sa chatte et remonte luisante de mouille pour continuer de s’exciter le bouton d’amour. Peu à peu son geste devient frénétique, des glaires s’écoulent de sa vulve, ses jambes se contractent et se détendent en même temps que son ventre est secoué de secousses. Je distingue clairement son vagin s’ouvrir et se fermer au rythme de ses spasmes. Marine râle, son visage pivote de gauche à droite. Marine résister à quelque chose et semble sur le point de céder. Tout à coup, les yeux presque exorbités, elle se redresse à moitié pour prendre le gode à deux mains, juste en dessous du gland quelle plaque sur sexe trempé. Je réalise que n’utilisera pas de lubrifiant. Marine maintient la tête du gode contre sa chatte pendant que sa croupe ondule. L’énorme gland s’enduit de sa cyprine au fur et à mesure des mouvements du son bassin, la pénétrant centimètre par centimètre. Les grandes lèvres s’écartent pour laisser passer ce phallus monstrueux, elle écarte les jambes, m’offrant un spectacle divin : son visage se tord sous le plaisir qui augmente pendant que le gode s’enfonce, encore et encore. Le gland vient de disparaître englouti par cette chatte qui bulle avec de bruits obscènes. Marine replie les jambes pour en bloquer la base, une main revient frotter énergiquement son clito, tandis que l’autre malaxe un sein et martyrise son téton. Marine me donne à voir une scène hallucinante, je ne sais pas si c’est ma présence qui l’exalte à ce point, mais j’imagine mal un tel déchainement sexuel au quotidien.
Ses mouvements de bassin continuent et ce gode s’enfonce encore de quelques centimètres. Soudain, Marine se cambre, un long râle se fait entendre, ses mains se crispent, puis elle recommence à se masturber. J’ai cru qu’elle jouissait, mais non, son gode doit certainement la remplir complétement, j’estime qu’elle s’est enfournée les deux tiers de ce monstrueux gode. Sa liqueur intime inonde ses poils pubiens, des filaments glaireux s’étirent de sa vulve jusqu’à l’alèze.
Je suis dans un état second, complètement subjuguée par cette scène, voir une femme dans cette état d’excitation hallucinant, me sidère. La sentant près l’orgasme, je reprends conscience de mon état : ma peau est parcourue de délicieux frissons, je sens la tension de les seins : Je décide de la rejoindre, une envie irrépressible de me vautrer dans sa cyprine m’étreint les tripes.
J’enlève mes escarpins et je m’allonge contre ce corps en contorsion extatique. J’applique ma bouche sur son mamelon pour lui pomper le téton. Je passe la main en dessous du gode pour récolter un maximum du jute à même la peau du périnée, la plongeant dans une cascade poisseuse, je la ressors trempée et je me l’étale sur le ventre, me couvrant ainsi de ses humeurs intime, je suis folle de désir. C’est à ce moment qu’elle s’arcboute et resserrant les cuisses autours du gode, mordant son oreiller elle crie, son ventre se contracte, ses seins ondulent. Après quelque secondes son cri s’éteint, elle a joui, et moi je vais réaliser le fantasme que je viens d’avoir : Je retire sans brusquerie ce phallus luisant et dégoulinant de cette chatte qui reste grande ouvert et coulante. Cette vision me plonge dans état second, je me place entre ses jambes que j’écarte avec mon corps. La tête la première je plonge vers sa vulve béante, ma langue lape sa cyprine, ma bouche se colle et j’aspire tout ce que je peux, j’en avale plusieurs fois. Ivre de plaisir je sens l’orgasme monter en moi, je me traine sur son sexe glissant, m’enduisant au passage les seins et le ventre de cette divine humeur et je plaque ma culotte sur sa chatte. Je me frotte sur son sexe en regardant ma culotte se mouiller, ses mains me prennent les seins et me les malaxe en me regardant dans les yeux. Marine est là, sous moi, complétement vidée, les yeux bouffis, me regardant en me pelotant la poitrine, l’orgasme me contracte le ventre, je m’étends pour me frotter contre elle, qui m’enlace. Je colle mes lèvres sur les siennes au moment de l’orgasme, mon bassin est animé de soubresaut et nos pubis s’entre choquent. J’ai la sensation de me vider de mon énergie, comme si un trou noir était en moi. Je me laisse glissée sur son coté, nous nous tenons la main en la serrant fort et sans bougé nous restons là plusieurs longues et délicieuses minutes de plénitude.
— Rassure‑moi, ce n’est pas toujours comme quand tu t’envoies en l’air ton monstre, lui demandais‑je.
— Non, non, pas aussi fort, mais je me sentais en sécurité sous ton autorité, je pouvais me lâcher et m’exhiber sans retenue.
— Sans retenue, c’est le moins qu’on puisse dire.
— Pourquoi je suis comme ça croit‑tu, me demanda‑t‑elle ?
— Cela n’engage que moi, mais je l’impression que tu as besoin de te prouver que tu es encore sexuellement attirante après tes maternités, ton divorce, et ta vie de maman restée célibataire. Et je te l’ai déjà dit, tu es une vraie bombe sexuelle, et au lit tu dépasses de loin ce qu’on peut imaginer ou espérer en te voyant.
— Et si j’étais réellement une salope ?
— Et bien tu serais le plus beau cadeau que la vie pourrait offre à l’homme que tu aimeras. Mais aimer le sexe, ce n’est pas être une salope tu sais. J’ai seulement remarqué que, dans notre jeux sado‑maso, te qualifier de salope te faisais bien réagir.
— T’es gentil, me dit‑elle en me posant un baiser sur l’épaule.
— Non je suis réaliste : si je devais reprendre mon rôle social d’homme je parlerais de toi en ces termes à un homme « normal »: Tu es un super coup au lit, méga bien foutue avec des nichons et un cul d’enfer. Mais j’ajouterais aussi que tu es capable d’aimer encore mieux avec ton cœur qu’avec ton corps, et ce n’est pas peu dire !
Marine me sera fort contre elle :
— J’ai faim, déclara‑t‑elle.
— Moi aussi.
Nous nous levâmes…
C’est les soldes, je décide de m’acheter un nouveau soutien-gorge et quelques boxers dans une boutique de lingerie de mon quartier, ce n’est pas la première fois que j’y fais des emplettes, la vendeuse me connaît, ce qui me met à l’aise.
Ding !
Bonjour, dis-je.
- Bonjour répondit la vendeuse, elle est dans la cinquantaine toujours aguicheuse avec ce très léger embonpoint qui souligne la plénitude de ses courbes.
- Je cherche un soutien-gorge taille 100A ou mieux 105AA, je le voudrais blanc, simple, confortable, et un boxer coordonné, lui demandais-je.
- Ce n’est pas la première fois que vous venez : je connais votre morphologie et je dois avoir quelque chose qui pourrait vous plaire, me dit-elle, entrez dans cette cabine, je m’occupe de vous.
- Merci, lui répondis-je avec un regard légèrement trop appuyer : elle me plait pas mal.
J’enlève le haut, je garde mon soutien et mon jean et je l’attends… pas longtemps car la voici qui revient avec plusieurs boîtes qu’elle dépose par terre, et en se dirigeant vers la porte :
- Deux petites secondes et je reviens dit-elle.
Je la regarde verrouiller la porte de la boutique et retourner le panneau signalant que le magasin et fermé.
- Vous serez plus tranquille comme ça pour l’essayage. Me rassure-t-elle.
- C’est vraiment très gentil à vous, lui dis-je en appuyant encore un peu plus mon regard.
- Non c’est tout à fait normal, essayer de la lingerie ce n’est pas comme essayer des chaussures, cela demande plus d’intimité.
En ouvrant la première boite, elle dit :
- Ce soutien appartient à la gamme amourette 300 de la marque Triumph, il va particulièrement aux poitrines comme la vôtre, voulez-vous l’essayer ? C’est du 105AA, il très que légèrement ampliforme, je me souviens que vous n’êtes pas amatrice de ce genre d’artifice mais c’est vraiment discret.
Je suis agréablement surprise par son accueil et par son attention envers moi, et, cerise sur le gâteau, elle s’adresse à moi au féminin.
Je prends le soutien qu’elle me tend et je l’accroche au porte manteau le temps de me dégrafer. La vendeuse referme le rideau derrière moi et j’enfile le soutien-gorge. Je suis en train de d’ajuster mes seins dans les bonnets, que la vendeuse ouvre déjà le rideau :
- Vous vous sentez bien dedans, me demande-t-elle ?
Et elle met à plat une bretelle qui avait vrillé.
- Oui beaucoup, j’y suis vraiment à l’aise.
- Retournez-vous s’il vous plait que je vous voie bien !
Là je sens que quelque chose est en train de se passer, son zèle à me satisfaire dans ma recherche et sa douceur à mon égare me trouble, je n’ose croire que mon attirance soir réciproque, ce serait trop bizarre ou merveilleux.
- Je trouve que vos seins ne sont pas bien mis en valeur, ils sont trop écartés dans ce modèle, je voudrais vous montrez un autre de la même gamme que vous mettra plus en valeur sans exagération.
Tant de sollicitude, flatte ma féminité, je suis sous son charme et même un peu plus : je sens mes mamelons qui commencent à se tendre, me révélant la nature de mon émoi.
- Je veux bien l’essayer, lui-dis.
- J’ai ce soutien-gorge existe en noir et en blanc mais pas en 105AA, c’est du 100A, ici je l’ai en noir mais je suis sûre que je l’ai en blanc aussi en stock… Dites-moi, quelle est votre prénom ?
- Michèle comme Michèle Laroque, répondis-je, de plus en plus troublé·e par ce qui se passe.
- Moi c’est Christiane, enchantée Michèle, vous allez l’essayer, je suis sûre qui vous ira très bien. Tournez-vous que je vous dégrafe.
Christiane, fait un pas en avant dans la cabine d’essayage me tend le nouveau soutien par-dessus mon épaule, dégrafe mon soutien et fait glisser les bretelles de mes épaules par une caresse. Le soutien me tombe aux bouts des bras, offrant ma poitrine à son regard. Mon cœur cogne en me voyant offerte à son regard. Ses mains continuent de me caresser en descendant le long des bras.
- Donnes ! il ne te va pas. Essaye celui-ci, tu seras à croquer, me susurre-t-elle à l’oreille.
Je lui donne le soutien blanc et je passe les bras dans les bretelles du nouveau soutien-gorge, tout en ne la quittant plus du regard, j’ai le bout des seins sensibles et le bas-ventre qui pétille, je suis de plus en plus excitée. Dans le miroir je la vois, elle a planté son regard dans le mien. Ostensiblement elle laisse choir le soutif et ses mains passe sous mes bras.
- Je vais t’aider, me souffle-t-elle.
Elle se saisit du soutien juste sous de ma poitrine, qu’elle caresse au passage. Avec sensualité elle emboite mes seins dans les bonnets et ses mains longent la bande de tulle pour venir m’agrafer dans le dos. Faisant mine de l’ajuster elle me caresse les côtes en direction des seins, qu’elle ajuste elle-même dans les bonnets.
Ce faisant je sens sa poitrine s’écraser dans le dos et mes fesses touchent son bas-ventre, cette intimité corporelle est voulue, c’est flagrant et je n’hésite pas à me plaquer contre elle.
- Comment te trouves-tu, me murmure-t-elle ?
Ce soutien-gorge noir est à balconnets et son effet pigeonnant est agréable à voir, je me sens plus féminine et surtout encore plus excitée. Je n’y tiens plus et je pivote. Mes seins contre les siens, mes yeux dans ses yeux et mes mains serrent sa taille pour l’attirer contre moi. Je tente de l’embrasser mais elle détourne la tête légèrement marquant son refus. Ma main remonte alors vers sa poitrine que je saisi avec avidité.
- Doucement ma douce, je n’ai pas fini, je veux que tu sois sexy de haut en bas… et je te réserve une surprise, me souffle-t-elle dans l’oreille d’une voix lascive et elle me plantant là !
Christiane revient avec des enveloppes de plastique contenant des slips et des bas.
- Enleves ton jeans voici un shorty coordonné à ton soutien et en cadeau je te donne ces ravissants bas, que tu enfileras aussi… pour me faire plaisir, m’ordonna-t-elle pleine de concupiscence dans le regard.
Une fois mon jeans enlevé, Christiane remarque que je porte un boxer en tulle noir et dentelle et dit :
- Oh mais c’est mignon ça ! garde-le et mets les bas directement… après ça, j’aurais un service à te demander.
Une fois les bas enfilés e, je me regarde dans le miroir, et je ne me trouve pas mal·e dans ces bas noirs transparents avec un ravisant nœud brodé au-dessus du talon. Dans le miroir je constate que Christiane à disparue me laissant là chaude à souhait, prête à tout pour lui faire l’amour, je suis en mode 100% femelle, je suis à deux doigts de me caresser pour me satisfaire sur le champ.
Au bout de deux trois minutes, elle réapparait, lascive, elle entre dans la cabine et m’embrasse avec fougue. Ce flirt enflammé dure quelques minutes, je lui malaxe les seins, les fesses, nos baisés se succèdent bruyamment, et je l’entends presque gémissante me dire dans l’oreille.
- Nous ferons tout ce que tu veux, tu me plais bien plus que tu ne l’imagines, mais si je t’ai préparée comme ça, ce n’est pas pour moi, tout ce que tu portes je te l’offre, mais je voudrais que tu acceptes de me rendre un service.
C’est à peine si je me rends compte de la situation, je suis ivre de désire pour cette femme, et je m’entends dire :
- Fais de moi ce que tu veux, pourvue que nous fassions l’amour.
A ce moment, elle s’écarte de moi, le regarde plein de douceur et de reconnaissance.
- Vraiment ?
- Oui, dis-moi ce que tu veux, je te désire trop pour reculer maintenant.
Elle s’écarte et dit en tournant la tête vers le rideau de la cabine :
- Tu vois, elle veut bien, entres ! Elle sera gentille avec toi, viens mon chéri.
Un jeune homme entre à son tour dans la cabine, il doit avoir la petite vingtaine, il est fin, dégingandé, le regard fuyant, son visage est rouge de timidité et surtout… il est nu !
Christiane fit les présentations :
- Michèle je te présente Thomas, c’est un garçon sensible et très intelligent mais aussi très timide. Thomas voici Michèle, elle sera très gentille avec toi. Je sais que tu es attiré par ce genre de femme, une maman sent ces choses-là.
Je suis complètement éberluée, tout se bouscule dans la tête, la situation est limpide mais totalement incroyable : Christiane m’offre à son puceau de fils pour le déniaiser.
Quelque chose bascule en moi, une sorte de sentiment presque maternel vis-à-vis de Thomas, l’idée que je serais son initiatrice, fait écho en moi, je sens mes seins durcir et un vide à combler se creuse dans le bas ventre.
- Je vais vous laisser faire connaissance, dit Christiane en quittant la cabine et en fermant le rideau.
Depuis qu’il est entré dans la cabine, Thomas fixe à la dérobée mes seins, visiblement très excité, son membre s’est dressé dès qu’il les a vu. Sa queue est longue mais très fine : tout à son image.
- Approche, dis-je.
Thomas fait un pas vers moi les yeux toujours rivés sur mes seins.
- Tu veux les toucher, lui demandais-je ?
- …
Je prends une main de Thomas et je la pose sur la dentelle du soutien pendant que de l’autre main je dégage mon autre sein.
Brusquement Thomas malaxe ma poitrine et sa bouche se met me téter le sein découvert, il s’est plaqué contre moi il me coince contre la paroi de la cabine. Il se frotte la queue contre ma culotte en haut de la cuisse. Il est frénétique, il dégage sans ménagement le sein qu’il pelotait et plante ses ongles dedans. J’ai mal et je le repousse en disant :
- Doucement mon chéri doucement, tu m’as fait mal, j’ai droit aussi à du plaisir non ?
Thomas baisse le tête un petit moment, puis revient à la charge, sa bouche se plaque sur la mienne et il me malaxe une fesse d’une main et de l’autre un sein, sa langue s’enfonce en force, et se frotte la bite contre mon bas ventre. Son empressement et cette maladresse me touche, il faut que je le canalise, j’ai à peine eu cette idée qu’il me retourne face contre le miroir, il frotte sa bite entre mes fesses avec brutalité, il veut me prendre, mais ma culotte fait obstacle.
- Doucement ! intimais-je.
- …
- Je te l’ai dit : moi aussi je veux prendre plaisir, et ta bite me fait vraiment envie, tu pourras me la mettre comme tu voudras où tu voudras, mais un peu de patience !
Pendant que je m’exclamais ainsi, je l’avais repoussé, je remis ma poitrine en place dans ce soutiengorge qui l’excite tant (merci maman !) et je lui dis d’une voix suave : laisses-toi faire !
Je fais un pas vers lui, je me mets à genoux pour être à la hauteur de sa bite, en ayant bien soins de la faire passer entre les bonnets de dentelle. Sa bite est vraiment longue son gland est presque à son nombril. Je pose les mains sur ses hanches et mes lèvres sur son gland.
Thomas gémit de plaisir quand ma langue lui titille le méat, il tente d’enfoncer sa queue dans ma bouche, je le bloque en repoussant son bassin des mains, mais il pose les siennes derrière ma tête et l’attire vers son pubis. Sa bite cogne le fond de ma gorge, je dois me dégagée de force. Thomas ne se contrôle plus, il est en rut, sa queue longue, fine et surtout bien raide, m’excite.
J’enfourne sa bite comme si ma vie en dépendait, me lèvre bien serrée autour de son membre je me mets à le pomper et je laisse thomas régler le rythme du va et vient tout en contrôlant la profondeur de pénétration. Thomas gémit de plus en plus fort, et m’enfonce sa bite de plus en plus vite. Comme je m’y attendais, il gicle rapidement et avec force dans la bouche en me serrant la tête. Il desserre son étreinte, Thomas se détends. Je me relève face à lui et ostensiblement j’avale tout le contenu de ma bouche.
Il a y les yeux livides, hagards et il bande toujours.
- Je vois que tu as de la réserve jeune homme, en lorgnant sur son dard toujours tendu, si nous continuions dans ta chambre, histoire que je passe dans la salle bain pour une toilette intime, lui suggérais-je ?
- Ou-oui, oui, c’est en haut, bafouilla-t-il.
- Je te suis alors ?
- Oui.
(À suivre)
© mars 2018, michel-e.be
Au fond du magasin un escalier en colimaçon nous amène dans l’appartement, je ne vois pas Christiane, invisible depuis qu’elle m’a livrée à son puceau de fils.
— C’est là me dit‑il, en me désignant la porte de la salle de bain.
— Et ta chambre, lui demandais‑je.
— Au fond du couloir à gauche, me répondit‑il.
J’ouvris la porte de la salle de bain quand je vis Christiane assise sur le bord de la baignoire.
— Dis‑moi Thomas a un gros problème avec toutes les femmes où ce n’est rien avec celle de mon genre, lui demandais‑je.
— Il m’a l’air de savoir ce qu’il veut et comme il veut, et cela ressemble plus un viol qu’a un acte consenti… ajoutais—je sans avoir attendu la première réponse.
— Je suis désolée Michèle, je n’ai pas su comment te prévenir, c’est un peu de ma faute. Il est très renfermé et pas d’amis. Il ne connait que sa famille, et à l’école il est rejeté.
— Et cette perruque ? Lui demandais‑je en désignant celle que je venais d’apercevoir.
— Heu, c’est pour toi et le maquillage aussi, je connais ses goûts, il va aimer.
— Tu connais ses goûts, vraiment, tu sais ce qui fait bander ton fils ? C’est bizarre vous deux. Mais j’ai toujours le feu au cul, et j’ai l’impression que tu m’offres comme une putain, alors je serais sa putain, on s’expliquera plus tard, sort d’ici, je dois m’apprêter.
— Tout est là, me dit‑elle d’une voix coupable.
Un quart d’heure plus tard, me voilà prête maquillée la perruque bien en place, et le fion propre et lubrifié, me préparée a entretenu mon excitation. J’ouvre la porte de la chambre, Thomas est dos à moi, toujours nu, face à son ordinateur en train de se branler devant du porno gay : un travesti se fait défoncer la rondelle par une montagne de muscle.
— J’espère que tu t’excites bien car je te veux bien profond mon joli.
Il se saisit, éteignit l’écran pour s’allonger sur son lit fait au carré (merci maman…), sa bite pointe vers son menton. Je m’allonge à côté de lui, lui ordonne :
— Prend moi comme le monsieur que tu regardais.
Je me mets à quatre pattes en appui sur les coudes pour me cambrée un maximum, je n’en peux plus, j’ai rarement ressenti un tel besoin d’être possédée, tant pis pour les préliminaires, qu’il me saute vite.
— Thomas baise moi, maintenant, si j’ai mal, tant pis, continue, ne pense qu’à toi, ta mère t’a payé une pute, prends‑la maintenant, lui ordonnais‑je en baissant ma culotte.
Thomas grogne d’impatience en essayant d’ouvrir l’emballage d’une capote.
— Laisse tomber ça, baise‑moi nom de dieu !
Une demi seconde après cet ordre, je sens Thomas qui présente son gland contre mon trou. Il pousse sans ménagement comme à son habitude, j’ai mal car il force le passage, heureusement que cette queue est fine, Thomas s’enfonce en moi de tout son long, d’un seul mouvement.
Enfin empalée, mon cri de douleur se transforme en râle de satisfaction, j’ai senti qu’il allait loin en moi, sa queue est une bénédiction.
Ooh, ta queue est bonne, vas-y mon chéri donne-moi du plaisir.
Thomas, commence à me pilonner d’abord doucement mais bien à fond, il prend bien soin de coulisser sur toute la longueur de sa bite puis s’enfonce à nouveau le plus violemment qu’il peut. Chaque coup de butoir est un délice, son gland touche quelque chose au fond de moi qui m'électrise le ventre chaque fois un peu plus. Je me cambre pour profiter au maximum de la longueur son pieu.
— Ouui, ooh, aaah, encore.
Je ponctue, chaque coup de boutoir, c'est comme un feu d'artifice, le plaisir de me sentir possédée comme il le fait, me comble au point que, quand sa queue recule en moi, j'attends déjà avec envie le coup de bite suivant. Cette queue me rend folle. Thomas ne dit rien, il me pilonne consciencieusement, mon cul est avide de ce piston qui me ramone. J'ai comme un essaim d'abeilles qui vibre dans le bas-ventre, c'est le premier signe de l'orgasme.
Tout à coup les mains de Thomas m'agrippent les épaules pour m'attirer vers lui, et dans le même temps il accélère le rythme, sous les premiers chocs, j'accuse le coup et je mets la tête entre les bras, c'est à ce moment que j'aperçois dans l'ouverture de la porte, maintenant entre couverte, Christiane qui nous épier.
Thomas me tire la tête en arrière, et me maintien dans cette position arquée, maintenant il râle à chaque coup de bite comme le ferait un bucheron en cognant. Je suis ne suis plus que la chose dans laquelle il se branle violement, visiblement il reproduit une scène pornographique qui l'excite. Et cela m'excite aussi, mon ventre bouillonne, une irrésistible vague s'annonce dans le bas-ventre.
Mon cul n'est pas encore rassasié, instinctivement je m'appuie des mains sur le mur en face de moi pour encore, si s'était encore possible, renforcer cette sensation de pilonnage. L'idée que Christiane voit cette scène me fais partir en vrille.
— Han ! vas‑y! Encore ! Haa ! ne t'arrête plus, han ! C'est trop bon han, han, han, han!
Son bas ventre claque sur mes fesses à un rythme effréné, d'un coup il se saisi de ma taille et attire mon cul contre lui, un râle libérateur sort de sa gorge et j'imagine son sperme me remplir le ventre.
Mon bas-ventre et mon cul sont le siège de violentes saccades, mon corps ondule au rythme des vagues électriques que me parcourent.
Thomas tente de se retirer de moi, mais je le retiens :
— Non, reste encore, s'il te plait, bien au fond.
Je veux prolonger quelques secondes le plaisir de le sentir en moi,Il ne bouge plus, il attend sans doute sans comprendre, qu'importe.
Maintenant que les vagues ont disparues, je me dégage lentement, à regret.
— Merci Thomas tu baises bien, mais ni pour les préliminaires et ni pour l'amour, le porno est une bonne école, lui dis‑je plein·e de gratitude.
— Merci Madame, répond‑t‑il.
Cette réponse tellement candide, me rappelle que ce jeune homme qui, il y a moins de deux minutes m’empalait comme je ne l’ai jamais été, est encore en quelque sorte le gamin à sa maman.
— À bientôt Thomas, lui dis‑je en l’embrassant sur le front.
Je sortis de la chambre pour me démaquillé·e dans la salle de bain où je retrouve Christiane.
— Ça t’as plu notre partie de jambe en l’air ? Je suis sûre que t’aurais bien voulu te faire défoncée à ma place, sinon pourquoi cette perruque est de la même couleur et la même coupe que tes cheveux ? Et en plus c’est ton maquillage que tu m’as prêté.
— ….
Le silence de Christiane sonne comme un aveu, je poursuis donc ma manœuvre d’intimidation.
— Il y un truc malsain entre vous, tu connais les goûts sexuels de ton fils, tu l’épie quand il baise, ce n’est pas normal. On a beaucoup de choses à se raconter toi et moi.
Christiane se tient coi. Je la tiens, elle acceptera tout, l’ascendant que j’ai pris sur elle est suffisant pour arriver à mes fins.
À suivre
© michel-e.be