Á travers les pages de mon site je parle sans détour de mon travestisme bivalent,et de ma part féminine.
Ces pages ne sont pas destinées à un jeune publique sans explications préalables.
C'est pourquoi, ce site est «labélisé contenu pour adulte» ce qui lui permet d’être détecté par les systèmes de contrôle parental ou de protection des mineurs.
Je suis travesti·e bivalent·e, c-à-d que je porte des habits de femme, de la lingerie en ce qui me concerne, de manière constante sans que cela me procure un plaisir sexuel contrairement au travestisme fétichiste qui lui s’habille en femme sporadiquement à la recherche de ce plaisir.
Cette particularité me met mal à l'aise vis-à-vis du rôle social masculin, j’ai toujours plus apprécié la compagnie de (d’autre) femmes, contrairement à celle des hommes dans laquelle je me sens en décalage.
Je n'aime pas la majorité des centres d'intérêt traditionnellement masculins et Je n'ai pas ce besoin inconscient (ou non) de se sentir puissant en parlant de voiture rapide , de sport ou des femmes en des termes superficiels et parfois humiliants.
Je suis conscient·e que tous les hommes ne sont pas aussi caricaturaux et je sais qu’il y en a de très intéressants et très respectueux envers les femmes, mais cela ne change rien à mon inconfort par rapport la masculinité exclusive.
Je me sens mieux avec les (entre) femmes car cela me donne une impression d’être un peu comme elles, dans leur univers, en sachant qu'au moins nous partageons quotidiennement les mêmes gestes et les mêmes inconfort inerrante au port de la lingerie féminine.
Un seul regret : J’aimerais tant faire partie de leurs sorties entre filles, mais je suis un homme…
Ce besoin de vouloir vivre au moins quelques sensations d’être une femme, m’a poussé jusqu'à prendre des hormones pour avoir des seins, je me félicite tous les jours d’avoir osé prendre le risque médical et celui du jugement familial et social.
Chaque matin j’ai le bonheur d’ajuster ma poitrine dans le soutien-gorge du jour après avoir enfilé une culotte assortie ou non, comme le fait n’importe quelle femme qui s’apprête.
Parfois, en journée, je remets furtivement en place une bretelle tombante ou j'éprouve de la sororité en voyant ce geste fait par une (autre) femme.
J’utilise uniquement le trait d’union dans mon prénom pour unir mon féminin et mon masculin.
Coté grammaire, quand je me sens femme, je m'exprime au féminin sinon j’utilise l’écriture inclusive.
Sur le clavier (PC) on obtient le point médian par Alt 0183.
voir www.ecriture-inclusive.fr
L'homme lesbien
auteur·e:
Jean Markale
Je n'avais pas retenu grand-chose d'une première lecture de ce livre. La seconde lecture n'a fait que confirmé la première.Il commence par un avant-propos hors propos, titre : Tombeau de Merlin ou Jean Markale, poète de la celtitude. (???)La suite est une projection d'un fantasme romantique d'un homme parfait pour la femme. Quelle Femme ?Ce livre fait l'impasse totale sur la diversité de celles-ci et de ce qu'elles attendent des hommes.L'auteur tente de définir l'homme lesbien et énumérant ce qu'il n'est pas et ce qu'il ne fait pas. Et en faisant quelques allusions à quelques personnages historiques qu'il qualifie d'hommes lesbiens.Bref il a surfé sur une question à la mode : bof bof.
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Les Dieux Menteurs
auteur·e:
Françoise Gange
L'auteure explique en long en large et en travers que les religions précédents les religions du livre (judaïsme, christianisme et l'islam) avaient un respect de la féminité, de la fécondité, de la maternité, de la terre... Les hommes efféminés y étaient respectés car ils relevaient d'une certaine féminité, donc du sacré.
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Morgane de lui à elle
auteur·e:
Sylvie Chevalier
Voilà un livre que j'ai beaucoup aimé (je l'ai lu deux fois de suite).C 'est la vie d'une transgenre avant pendant et après sa transition. Ce livre est remplit de simplicité, de franchise et drôle parfois. Il ne cache rien des difficultés qu'elle a croisé, mais Morgane est aimé par une famille formidable...C'est grâce à ce livre que j'ai vraiment su que je n'était pas transgenre.Á lire !
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XY, De l'identité masculine
auteur·e:
Élisabeth Badinter
Ce livre que je dois qualifier de limpide et intelligent, parle de la place de l'homme dans l'histoire de notre société et dans le couple. De la difficulté de « devenir un homme » sans s'opposer à la femme (machisme). Une femme devient socialement une femme de fait, au moment de ses premières règles, tandis qu’un homme doit prouver sa valeur (virilité, force, ...). L'auteure explore les différentes réactions de l'homme face à l’émancipation de la femme et aux courants féministe et égalitaire qui parcourent nos sociétés. | |
Scum Manifesto
auteur·e:
Valerie Solanas
À lire
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Testo Junkie
auteur·e:
Beatriz Preciado
À lire
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Les Chiennes Savantes
auteur·e:
Virginies Despentes
À lire
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Mémoires d'une transexuelle
auteur·e:
Marie Cypris
Ce livre je n'ai pas eu le courage de le terminer ! J'ai arrêté à la page 114 sur 330. Et je le regrette car j'aurais bien voulu connaître son vécu et son opinion à propos du transsexualisme.Mais son style trop complexe, rend l'accès difficile. Pourtant, elle semblait avoir une opinion tranchée et éclairée, mais j’abandonne.Pour illustrer mes propos, voici deux phrases extraites au hasard:"C'est par ce contexte d'épreuves qui jalonnent le parcours de changement de sexe qu'il apparaît rarissime que se manifestent des cas de regret post cette cure irréversible.Comment accepter que l'on se soit trompé alors qu'on a déployé une énergie et une persuasion hors du commun pour l'obtenir ?La cristallisation est à point pour succomber au non-dit, si on ajoute à ce paradoxe une singularité qui la verrouille en contradiction : que dans ce lourd traitement [...]."Collection "Souffrance et Théorie"... La théorie c'est sûr, mais la forme cache le fond et la souffrance je ne l'ai pas perçue.Je reste donc sans avis car premièrement, je n'en ai lu que le tiers, et deuxièmement mon niveau de lecture est aussi à mettre en cause.
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