Á travers les pages de mon site je parle sans détour de mon bigenderisme, de mon évolution personnel et de l'exploration de ma part féminine.
Ces pages ne sont pas destinées à un jeune publique sans explications préalables.
C'est pourquoi, ce site est «labélisé contenu pour adulte» ce qui lui permet d’être détecté par les systèmes de contrôle parental ou de protection des mineurs.
Je suis bigenre, quelque part entre homme et femme.
Bien que mon aspect est masculin, exeption faite pour mes petits seins que je dois à un traitement hormonal, une irrépressible partie de moi est féminine.
Mon genre social est masculin et à ce titre, je m’en accommode, mais m'y tenir exclusivement serait une amputation mentale.
Ma sensibilité féminine est ressentie par beaucoup de femmes et, avec certaines je laisse tomber mon discours masculin pouvant ainsi exprimer ma féminité et mes émotions naturelles.
Mon sexe, bien que pratique parfois, est pour moi un obstacle pour partager leur complicité et dans ma sexualité. Dans le meilleur des cas c’est tout au plus un laisser-passé dans cette société machiste.
J’utilise uniquement le trait d’union dans mon prénom pour unir mon féminin et mon masculin.
Coté grammaire, quand je me sens femme, je m'exprime au féminin sinon j’utilise l’écriture inclusive.
Sur le clavier (PC) on obtient le point médian par Alt 0183.
voir www.ecriture-inclusive.fr
Bonne Année à tous.tes in extremis mais nous sommes encore au mois de janvier.
Hier avec mon épouse on a parlé sous-tif ! Elle venait d’en acheter deux.
Elle n’a pas manqué de mentionner l’inconfort de porter un soutien (oui, je sais) mais qu’elle préfère ça que de sentir ses seins balloter et elle se demandait pourquoi j’en portais malgré cet inconfort.
Je répondis que mes soutien-gorge sont sans doute moins serrés…
Et je me dis intérieurement que si elle m’acceptait telle que je suis, elle ne me comprenait pas mon bigenderisme.
Malheureusement je ne lui ai jamais parlé de mes peurs nocturnes qui ont disparues dès que je me suis affranchie en portant sans plus me cacher mes lingeries et qui ont pris leur place « officiel » dans un tiroir. Elle ne se rend pas compte que pour moi c’est aussi naturel et normal que pour elle.
Juste, elle accepte et c'est déjà pas mal. Non?
Surprise !
Mon épouse a pensé à me prendre des protège-slips pendant qu’elle faisait les courses. 😊
Bilan ?
Pendant de nombreuses années j’ai cherché à redéfinir mon genre à travers de multiples expériences de féminisation.
J’ai commencé par le travestissement, mais c’était frustrant car trop superficiel, cela me donnait l’impression de me déguiser, de faire “comme une femme” et c’était en contradiction avec la profondeur de mon ressenti féminin.
Avec mes augmentations mammaires je rempli pour la première fois mes soutien-gorge avec mon corps, j’incarnait enfin ma féminité. Je compris alors que je me sentais prête pour passer à une transformation plus définitive, prendre de l’œstrogène.
J’avais conscience qu’avec ce traitement hormonal je prenais le risque d’avoir un corps qui, en fin de compte, ne me correspondrait pas. J’ai vécu une seconde puberté avec la délicieuse angoisse de ne pas savoir quelle forme mon corps allait prendre et quelle serait la taille de mes seins. C’était incroyable de pouvoir se poser de telles questions. Au fur et à mesure de sa croissance, ma poitrine fut de plus en plus visible et parfois des regards s’attardaient furtivement au niveau de mes seins, j’étais regardée autrement et j’aimais ça.
Mes soutien-gorge les plus nombreux sont ceux à balconnets car ils mettent bien mes seins en évidence même sous mes chemises. Les matins, je suis heureuse et fière d’admirer ma poitrine que je viens d’ajuster dans mon soutien. Bref, mes journées sont agrémentées de gestes exclusivement féminins. Je me sens légitimement femme et homme mon corps et ma vie en témoignent.
Conclusion, pendant un temps je me suis crue de genre fluide, mais la constante dans laquelle je vie ma féminité ne me laisse que très peu de doutes : je suis bigenre. J’ai renoncé à connaitre mes proportions de masculinité/féminité car c’est vraiment sans importance car mon équilibre est atteint, je suis bien maintenant.
Si porter exclusivement des sous-vêtements féminins est entré dans ma normalité, chaque matin j’aime me regarder ajuster mes seins dans mon soutien-gorge, cela me fait toujours sourire. Pendant la plus grande partie de ma vie je me suis contentée de prothèses en silicone pour remplir les bonnets de mes soutiens, mais depuis plus de cinq ans j’éprouve du plaisir et de la fierté d’être pourvue d’une poitrine capable de les remplir.
De l’autre côté du miroir.
Nous nous rendons chez des amis intimes et comme souvent quand je sors, je porte volontiers un soutien-gorge corbeille, qui donne une jolie forme à ma poitrine et malgré l’absence de rembourrage, mes seins ont une forme plus dessinée plus évidente, ils sont donc visibles même s’ils sont petits.
Nos retrouvailles se font comme toujours dans la bonne humeur et dans une cascade de plaisanteries, nous nous taquinons à propos de nos stigmates dû à l’âge qui avance et après m’être moqué de la rondeur du ventre de mon ami, il enfonce son index dans un de mes seins en me disant « Et "ça", hein ? ». Au sujet de ma poitrine, la version officielle est une gynécomastie que mon frère et moi aurions hérité de mon père et je précise en plaisantant (et non sans fierté) qui c’est moi qui ai les plus gros seins de la famille (que je dois à mon traitement hormonal, mais ça c’est mon secret !).
A ce geste, je réplique en lui demandant, toujours sur le ton de la plaisanterie, « Et si je te touchais les couilles ? »
Il me répond en riant « mais là on ne peut pas ! »
Et nous passons à un autre sujet de rigolade.
Mais là j’ai eu en sentiment de gêne quand je me suis dit « Donc toucher mes seins, c’est OK même rigolo, mais toucher tes couilles, ça ne le fait pas ! ». J’ai eu l’impression que ma partie féminine était devenue propriété publique, à disposition, en libre-service. Bien sûr je ne me fais pas sifflée ou apostrophée dans la rue et/ou draguée lourdement, mais à cet instant j’était de l’autre côté du miroir : disponible aux hommes sans autre forme de procès comme un objet que l’on pouvait toucher sans autorisation !
Une chose importante dont je me suis rendu compte : Depuis que je vis ma féminité librement dans mon couple, n’ai plus ces angoisses nocturnes qui parfois me réveillaient la nuit tellement je me sentais enfermée dans une vie qui effaçait ma seconde nature profonde. Il semble aussi que ne me rêve plus en femme mais plutôt sans genre défini.
Nous faisions nos courses et mon épouse repère une promo 2 + 1 gratuit pour des protèges slips du format que j’utilise ; « comme ça tu peux voir venir » me dit-elle en les mettant dans le caddie.
Et oui, ma féminité est devenue tellement… banale, j’en suis heureuse car cette banalité me donne l’impression apaisante que je pourrai vivre comme pour le reste de ma vie.
Voilà, je n’éprouve plus de plaisir à porter ma lingerie et pourtant je continue par habitude simplement parce que c’est comme ça que je m’habille au quotidien. Samedi matin j’ai décidé de passer la journée sans soutif pour être plus à l’aise car j’avais du bricolage. Mais nous sortions le soir et après ma douche j’ai mis un beau soutien et sa culotte coordonnée car cette fois je voulais me sentir bien en me sachant élégante avec une touche de dentelle et de tulle qui épousaient les courbes de mes seins et de mes fesses.
Quelle libération !
Ce matin j’ai encore goûté au plaisir d’être naturellement au féminin, choisir sa lingerie pour la journée et la mettre sans honte, sans angoisse, simplement parce que je suis moi.
Maintenant je peux vraiment sentir en moi l’existence mêlée de ma féminité et ma masculinité fondue en une personnalité ; quand j’ajuste mon soutien en me regardant (m’admirant) dans la glace j’aime ce que je vois, il n’y a aucun conflit, pas de discordance, juste de la complétude.
Je suis très heureuse de mes nouvelles acquisitions, les soutien-gorge Mark & Spencer semblent me convenir. Juste un bémol pour le soutien blanc qui m’écrase un peu la poitrine. De plus M&S est bon marché, à moi les balconnets !
Hier, j’ai mis caleçon qui avait échappé au rangement dans la boite, et je m’étais habillée sans mettre de soutien. « Tiens tu es en homme ! ». Cela m’a interpelée car c’était la première fois que venais une idée pareille. Je me sentais dans une sorte d’anormalité et je fus confirmée dans cette sensation le soir en m’apprêtant pour recevoir des amis. Je me suis sentie à nouveau normal en mettant mon soutien-gorge et une jolie chemise, je me suis souri en admirant ma silhouette discrètement soutenue dans sa féminité. Je m’aime bien comme ça et c’est bien plus agréable que la culpabilité !
Comment gamine, je colle dans mon journal les photos des soutiens que j'attends pour prendre patience.
Sur Zalando, j’ai découvert une marque de soutien-gorge qui me va à merveille : Mark And Spencer !
J’ai fait une commande de deux soutif, hâte de les recevoir.
Il y a quelques jours je passais chez mon cardiologue, une heure avant le RDV je me rends compte que je porte naturellement un soutien-gorge et les marques se verront comme le nez au milieu de la figure. Au fond de moi pas de panique, ni même de gêne “tant pis, et puis zut, je suis comme ça, qu’il se débrouille avec son ressenti !”
Et en sortant de la cabine-vestiaire, l’infirmière que va faire mon ECG est une amie (ouups)... Me voilà seins nus devant elle qui reste très pro en m’invitant à m’allonger. Les marques des armatures sous les seins sont immanquables, mais tout en papotant elle continue son job.
Et rebelote face au cardiologue, qui confirme le diagnostic d’innocuité du symptôme précédemment détecté avec un examen aux ultra-sons lui aussi très pro, sans regards ni remarques.
Conclusion, à mes yeux ma féminité prend de plus en plus de légitimité et la honte qui m’a habitée depuis toujours n’est presque plus qu’un souvenir.
Jour après jour, la peur d’être surprise au moment de mettre ou d’ôter un soutien-gorge s’estompe, ce temps « d’adaptation » me fait me rendre compte à quelle point cette peur était ancrée en moi. Maintenant, je me sens de plus en plus sereine vis-à-vis de cela et je me sens aussi plus libre d’être moimême.
J’ai libéré mes soutifs de leur boite et j’y ai mis mes caleçons à la place, je veux vivre exclusivement en lingerie féminine en dessous et au masculin au dessus.
Hier j’ai décidé de franchir un autre cap, comme mes culottes je mets mes soutien-gorge sans me cacher, et le soir idem, je ne les dissimule plus dans le tiroir mais ils sont déposés sur le valet de nuit.
Encore un peu plus de douceur dans ma normalité féminine/masculine.
Cher Journal,
Je viens de commander un anneau servant à la contraception masculine, cet anneau maintient les testicules dans le bas ventre. Elles sortiront plus de ma culotte car mon anatomie sera plus conforme à cette lingerie. Dans un jeans moulant, j’espère que mon entre-jambe sera plus conforme à celui que j’envie chez les femmes.
Ma commande Zalando est arrivée, un joli soutien-gorge full cup en dentelle blanche taille 100A qui me va comme un gant !
Plaisir de s’apprécier dans le miroir avec une jolie lingerie.
Et à propos de plaisir, en rue je suis fière de mes formes et je me tiens bien droite ne laissant aucun doute sur la présence de mes seins.
Ce matin après ma toilette, sans cachoterie j’ai enfilé une petite culotte mis un protège-slip.
Mon épouse a déposé dans mon armoire des serviettes hygiéniques, je suis agréablement surprise.
Cher journal,
Nous avons déménagé (avec mon épouse) dans un nouvel appartement tout neuf, et dans le dressing j’ai maintenant trois tiroirs dont un entièrement consacré à mes soutifs et nuisettes, un deuxième pour mes chaussettes et mes bas et porte-jarretelles et enfin le troisième contenant caleçons et culottes. Et mes jupes côtoient mes jeans et mes chemisiers, mes chemises.
Ce déménagement a été une occasion “d’officialiser” mon bigenderisme car avant j’avais une petite commode séparée pour mes effets féminins.
Je suis heureuse de cette nouvelle disposition.
Hommage à ma perle,
Mon amour, un jour tu m’as dit que je t’ai déçue quand tu as découvert ma double vie, une vie sans toi. Et tu as dû te sentir trahie par mes cachoteries. Nous parlions bien de ma part de féminité, mais te doutais-tu vraiment ce que cela signifiait pour moi ?
Voici déjà quatre mois que ma lingerie féminine fait partie de notre quotidien, je sais que de me voir enfiler ma chemise de nuit avant de me coucher ou de me voir le matin en petite culotte et en soutien chercher une chemise dans la penderie, parfois te sembles encore étrange.
Mais grâce à ton acceptation, j’ai pu aussi me vivre entièrement, je ne porte plus ma féminité comme un combat honteux, mais comme un fait au quotidien, sans ce jeu de cache-cache.
Merci de m’avoir pardonné cette trahison, merci de m’aimer à ce point.
Michel-e
Quand je me suis aperçue que mon épouse acceptait ma personnalité féminine en nommant mes lingeries plutôt que d’utiliser le mot “truc”, dans les jours qui ont suivis, ça m’a fait comme un vide.
La normalisation de l’utilisation de ma lingerie s’étant installée jour après jour, une banalisation avait remplacé le combat intérieur quand je décidais de braver “l’interdit” et j’avais l’impression que je perdais de la “consistance féminine”.
Mais un matin en m’habillant, je me dis que je n’allais pas mettre de soutien car j’avais un control médical après le bureau. Dans un sentiment d’agacement je me surpris à penser : ”Et pourquoi je devrais me passer de soutien-gorge ?” A cette question intérieure je me répondis en enfilant un à balconnet.
J’ai passé toute la journée avec un poitrine bien mise en valeur, et quand l’infirmier qui me désignait la cabine me signala que je devais enlever le haut pour l’auscultation, j’étais pleine d’assurance en me déshabillant. Quand j’ouvris la porte de la cabine ma chemise et mon soutien-gorge pendaient aux crochets tous les deux biens visibles, aussi visibles que les marques de mon soutien sur la peau.
Cette visite de control médical se passa sans remarque, l’infirmier ne cilla pas en me pausant les électrodes de l’ECG.
En me rhabillant, j’ai pensé en souriant que j’aurais pu lui demander si je devais aussi enlever mon soutien car après tout je me suis présentée à lui seins nus.
En conclusion, ma féminité a gagné en légitimité car je suis acceptée comme telle dans mon couple et cette banalisation est un cadeau de la vie, car maintenant me sentir femme fait naitre en moi en sentiment de fierté.
Et pour finir, j’ai décidé de m’exprimer dans mon journal uniquement sur le mode féminin, fini l’écriture inclusive.
Quelque chose a changé, je pense que mon épouse à fait un pas de plus vers l’acceptation de ma part féminine. Par exemple dernièrement elle me prévenait qu’elle mettait ma chemise de nuit au sale linge, d’habitude elle la nommait « ton truc » ou « ça » et cette fois ce fut « ta chemise de nuit ».
Elle s’est rendue compte qu’une partie de ma vie lui échappait en me voyant en femme sur une photo que j’avais partagé sur le site hommefleur.net. Cela lui a fait de la peine et c’est sans doute cela qui est la cause de ce virement d’attitude. Ce revirement me laisse une impression bizarre car ma féminité entre dans une banalité, j’enfile ma nuisette comme mon pantalon sans que ce ne soit spécial. Avant ma féminité marquait ma particularité, maintenant c’est fini, ma part de féminité n’est pas plus remarquable dans mon couple qu’une femme dans la société. N’est-ce pas ce que je voulais ?
Je ne me rendais pas compte à quel point je suis une femme.
Dans le forum du site hommefleur.net je suis entrée en conflit avec une autre copine du site à propos de la plus grande difficulté à être une femme qu’un homme dans notre société. Un de ses arguments qui m’a fait réagir (bouillir même) c’est que si notre société va mal c’est que les femmes perdent leurs temps en shopping avec l’argent qu’elles gagnent en travaillant au lieu de se consacrer au ménage.
Au fur et à mesure de nos échanges, alors que je pensais seulement être animée par un sentiment égalitaire, je me suis aperçue que j’étais outragée par ses propos qui me touchaient personnellement. Je ne défendais pas l’idée que je me fais de la place de la femme dans notre société, je me défendais, moi, toute griffes dehors me sentant atteinte dans mon intégrité, dans mes droits. C’est en constatant mon état d’implication dans ce débat, que je pris conscience que je répondais en tant que femme. Ce fut un choc de comprendre que bien qu’elle ne soit qu’une partie de moi, ma féminité est au moins aussi tangible que ma masculinité.
Jusqu’ici l'expression de celle-ci s'exprimait dans la superficialité aux grès des choix de lingerie, d'habits, de maquillage, mais depuis ce débat je me suis profondément rendue compte à quel point mon individualité (dualité indivisible ?) est réellement féminine et masculine.
En fin de soirée, blotti·e et frissonnant·e dans le lit à peine réchauffé par ma présence, je vois mon épouse me tendre ma nuisette qui était dans la salle de bain.
– « Merci ! » lui dis-je « Mais je vais devoir ressortir du lit, brrrr. »
– « Ah, il faut souffrir pour être belle ! »
Me sentant accepté·e dans cette démarche, je me suis endormi·e le cœur léger.
C’est agréable de choisir son soutien-gorge le matin en suivant mon humeur, et je remarque que pour le moment je préfère ceux qui mettent mes seins en valeur.
Il y a presque deux ans (je crois) mon épouse me fit part de son agacement de me voir dormir en nuisette ou en chemise de nuit. Pourtant je pensais que depuis plus d’un an que je dormais ainsi, cela ne lui posait pas de problème. Cela fut pour moi un coup au moral mais depuis je dormais sans lingerie de nuit.
Cela fait une semaine à l’occasion d’une nuit plus fraîche que j’enfilais une nuisette longue. Sans réaction négative de mon épouse, j’ai continué. Hier, elle m’a signalé qu’elle a mis ma nuisette à laver et qu’elle serait sèche demain. Je me sens donc autorisé à reprendre cette habitude. Je retrouve le plaisir de m’endormir et de me réveiller en dentelle ou en satin.
J’ai déterré quelques reportages de mes archives et que je livre en libre service, sur ma nouvelle page Documentaires.
Je viens d’effacer toutes mes vidéos sur YouTube, désormais j’héberge moi-même mes vidéos.
Et j’ai accélérer ma page rêvons un peu.
Je vais remettre au goût du jour d’autre reportages qui ont sombrés dans le tréfond de mon site.
Jusqu’il y a peu, j’utilisais YouTube comme plate-forme de stockage pour mes vidéos. Mais le puritanisme américain commence à me gonfler sérieusement. YouTube vient de bloquer plusieurs vidéos parlant de la transsexualité et il en a effacé une autre sur l’augmentation mammaire par perfusion de solution isotonique saline. Ces vidéos étaient pourtant marquées pour adultes, mais cela n’a pas empêché la censure…
Fuck YouTube !
Je me passerais d’eux, je vais fermé mon compte !
Je vais profiter pour remettre en avant des vidéos tombées dans l’oubli: la perfusion, des documentaires (voir la page du même nom) et toute une série de vidéo issue de l'app. Reface App (sur la page Rêvons un peu).
« Vos cheveux, vos lèvres, et vos yeux rappel la beauté énigmatique qui a fait de la Joconde la beauté ambiguë la plus célèbre, puisqu'elle est homme et femme à la fois. Bizzzzzzzzz »
Je tenais à publier un compliment reçu sur un site de rencontre pour travestis transgennres et gays qui m’a particulièrement touché.
J’adore porter mon nouveau soutien-gorge bandeau, car ce type de soutien sied bien aux petites poitrines. Visuellement, sous la transparence de la dentelle, il souligne leur petitesse ainsi que leur délicatesse ce qui ajoute le charme à la féminité.
Par sa conception il me fait une poitrine plus plate et moins soutenue qu’avec un soutien-gorge à bonnet, mais là encore pour moi c’est un avantage car il est vraiment très discret sous les habits.
Grace à ce temps maussade je porte à nouveau des chemises multicolores qui me permettent de porter des soutien-gorge souples sans qu’ils soient trahis par les bretelles.
À ce propos, j’ai vu chez Etam des soutien-gorge bandeaux en dentelle et bien sûr sans bretelles !
Je sens que je vais en commander, ce sont les remises de milieux de saisons.
Addendum
Désolée la photo est trouble.
Et j’ai valider mon commande…
Le covid-19 m’a beaucoup isolé·e, pour rompre cette solitude, je me suis inscrite sur plusieurs site dont un site de rencontre pour transgenre et travestie. A part des « hommes Bi » bas du front, j’ai fait la connaissance de Maéva, une travestie. Apparemment nous nous plaisons beaucoup. Nos échanges sont plein d’admiration mutuelle et de respect. Nous avons envie de nous rencontrer et je suis sûre que de nous sentir femme à travers le regards de l’autre doit être une expérience très sensuelle. Je rêve de nos corps enlacés s’enivrant du contact de nos lingeries sur notre peau. Je suis terriblement émue à l’idée de me donner à elle et d’accueillir son orgasme en moi. Je suis encore vierge et j’aimerais tant que ce soit-elle ma première fois.
Aujourd’hui, j’avais une journée devant pour enfin être moi au féminin.
Douche, rasage, vernis, faux cils, maquillage, habillage.
"Bonjour ma belle, il y avait si longtemps" me dis-je dans le miroir.
Je fais deux photos pour le site homme fleur et je me change pour apparaitre sur cam4.
D’habitude je ne parle pas préférant m’exprimer par le clavier. Mais cette fois si j’ai minaudé à qui mieux-mieux et mes « admirateurs » ont beaucoup apprécié ma voie grave qui contrastait avec ma silhouette féminine. Il y a des mecs qui sont absolument dingues des transgenres et des travestis, ils se jetteraient à mes pieds. Ne plus cacher ma voix est très gratifiant, je m’accepte encore mieux car je suis admirée telle que je suis.
Instant de joie : le site www.hommefleur.net existe à nouveaux.
Ce site est vraiment gratuit, on peut y débattre, échanger des points de vue, allez-y !
Mes recherches pour louer un studio ou un box pour recevoir mes éventuels clients, n’ont pas abouti car ils se louent au mois, alors que je désir me prostituer occasionnellement.
Je me suis donc rabattue sur les chambres d’hôtels de charme, j’en ai visité un et cela me semble une bonne solution. Un de ces jours, j’irai en louer une pour une petite après-midi afin de prendre mes marques et aussi quelques photos.
Le sort s’acharne, j’ai une réunion en plein la plage horaire que j’avais prévue pour une séance sur cam4 . Je commence à en avoir marre.
Je sens qu’on fond de moi la femme que je suis a passé un cap et mes prochaines apparitions sur cam4 seront déterminantes. Si les demandes de rencontres réelles sont à nouveaux aussi présentes, je suis presque certaine de les accepter moyennant finances.
A ce propos, j'ai créé une page consacrée à mon activité sur cam4: Webcameuse et plus...
Aujourd’hui j’ai démarché pour sous-louer un studio ou un box dans le quartier de la prostitution à Bruxelles. Et si le demandes arrivent avant d’avoir trouvé un emplacement, je louerais des chambres à la journée. Je n’ai jamais envisagé aussi sérieusement de me prostituer…
D’après les demandes et les commentaires de ces messieurs, une femme de mon genre suscite essentiellement des fantasmes fétichistes et sado/maso…
Mon choix sera sans doute d’être une prostituée à tendance dominatrice.
J’ai refondu ma page une autre vie car la première version était vraiment lente. J’y ai aussi ajouté trois nouvelles séquences.
Cette petite folie compense quelque peu l’impossibilité de m’exhiber sur Cam4, je dois faire preuve de patience ou d’organisation…
Depuis hier, je me diverti avec l’application Reface, celle-ci substitue votre visage à celui de la vidéo originale.
Je pose mes faux-cils, je cache l'ombre de ma moustache avec du fond de teint et je mets du rouge à lèvre.
Et hop je suis prète pour la capture de mon visage.
J’ai créé une nouvelle page qui se nomme Une autre vie... pour laisser une trace de ce que j’aurais pu être. J’aime beaucoup « me regarder » à travers ces vidéos, je me trouve belle.
Toujours en quête du tatouage parfait, j’ai fouillé mon tiroir à lingerie pour y trouver un nœud que me plairait. Et je l’ai trouvé entre les bonnets de mon premier soutien 100B qui m’a rendue si fière le 3 octobre de l’année passée.
Avec ce tatouage, je marquerais définitivement ma part de féminité sur mon corps pour toujours.
Il ne reste plus qu'à trouver un·e tatoueur·euse en qui comprendra ma démarche pour traduire cete photo en tatouage.
Aujourd’hui il fait caniculaire, je vais à pied vers un centre commercial à deux pas de chez moi, dans cette chaleur le balancement de ma poitrine est bien plus perceptible qu’a l’accoutumé. Je remarque aussi le mouvement des seins libres sous les tops des femmes que je croise. Je souris intérieurement à l’idée de cette communion de sensation entre elle et moi, surtout que sous le fin tissu de ma chemise indienne, la présence de mes seins ne doit faire aucun doute au regard de certaine. Je me remercie d’avoir un jour osé mon T.H. et de vivre de temps à autre ces moments de communion féminine.
Je gamberge toujours à propos de mon tatouage.
Je voudrais un tatouage d’environ cinq cm ou six cm de côté, ce qui n’est pas très grand pour un dessin qui comportera beaucoup de détails à cause de la dentelle. J’ai peur que cela empâte le motif de celle-ci et que cela alourdisse le motif. Je me suis à donc nouveau interrogé sur ma motivation et de la signification de ce tatouage. Il doit être un symbole féminin fort et aussi une revendication de ma part de féminité. Et en triant mes soutien-gorge, je remarque ce petit nœud de satin que je vois presque sur toutes mes lingeries. Le voilà mon nœud ! Reste à en faire une belle photo pour montrer ce que je veux.
Hier soir, resto avec mon épouse et une amie. J’étais en soutif depuis midi, la soirée fut agréable et en rentrant à la maison, je me sentais plus léger·ère que d’habitude, la pression était quelque peu tombée et je me sens un peu mieux.
Je réfléchi beaucoup au dessin de mon tatouage, mon choix d’un nœud de dentelle est symbole féminin fort et la dentelle renforce cette symbolique surtout quand elle fait référence à la lingerie fine. Voilà pourquoi j’ai continué à rechercher un modèle qui me plaise encore mieux que mon premier choix, qui, avait un coté dentelle de table, napperon.
Voici ce que j’ai trouvé.
Je dois retrouver des gestes féminins dans ma vie ou je vais finir de me jeter dans le bras de n’importe quelle personne prête à s’envoyer en l’air avec moi. En ces temps d’épidémie ce ne serait pas malin du tout.
J’ai donc péché dans mon tiroir un soutien simple et très léger que je compte garder toute la journée en présence de ma femme et d’une amie chez qui nous irons ce soir. J’ai ce fol espoir qu’un jour je puisse jeter mes soutiens-gorges dans le panier de sale linge aussi simplement que je le fait déjà avec me petites culottes.
La pression monte. J’ai absolument besoin de gestes féminins dans mon quotidien et ce matin j’ai enfilé un des mes shorties sans me cacher, cela fait la deuxième fois. Je ne sais pas si mon épouse me voit faire, mais j’en ai marre m’étouffer. De plus, en cette matinée de télétravaille, je porte un soutien-gorge sous mon t-shirt.
L’idée d’un tatouage prends de plus en plus de sens : extérioriser de manière indélébile ma féminité intérieur par un symbole tout aussi féminin: un nœud de dentelle.
Il ne me reste qu'a trouver un bon tatoueur sur Bruxelles...
Ma semaine de vacance a été douce et agréable, mais par moment je me sentais être ma propre prison. Cela a porté ombrage à cette parenthèse dans laquelle je peux laisser tomber mon rôle et mon discours d’homme pour être plus en phase.
Je me sens mal, ma partie féminine se morfond, confinée depuis si longtemps, trop longtemps, ma gorge se serre au moment où j’écris ces lignes. Je me rêve femme dans les bras d’une autre femme, et pourquoi pas dans les bras d’un homme… J’ai tellement besoin d’exister entier·ière, que je me jetterais dans les bras de celui ou celle voudra assouvir mon besoin de sensualité féminine.
Une semaine de vacances entre femmes !
Comme chaque année mon épouse et moi partons en vacances avec deux amis, c’est le moment où je ne suis en compagnie que de femmes uniquement et où je peux laisser tomber un tant soit peu mon rôle masculin pour enfin papoter et rire « entre fille » et vivre sans miroir masculin.
Cette nuit j’ai rêvé que je montrais fièrement à mon épouse mes jambes toutes couvertes de bas noirs avec de la dentelle au-dessus, seulement ces bas étaient des tatouages en trompe œil.
Elle n’était pas contente…
L’envie de me faire tatouer un nœud de dentelle noire sur un côté d’une fesse ne me quitte pas.
Réflexion post-confinement
Le confinement a porté un grand coup dans la fréquentation de mon journal qui a diminuée de manière catastrophique. Je me suis demandé si ce n’était pas l’occasion de réfléchir à la suite à lui donner : j’arrête ? Je continue ? Si je continue, pourquoi ?
Premièrement, je n’ai pas envie de m’arrêter.
Deuxièmement, le projet initial était d’écrire un journal intime accessible à d’autre personne comme moi. Mais peu à peu il est devenu une tribune et donc de moins en moins intime. Des personnes ont cherché à s’y exprimer. La page Avis/questions est devenue un forum, à tel point que j’ai créé une page dédiée aux “photos des copines”.
Je suis bien consciente que j’ai participé activement à cette dérive car cela me faisait plaisirs. Mais peu à peu, être l’intermédiaire et l’artisan de vies par procuration m’a gêné de plus en plus.
Hier, je n’ai pas pu m’empêcher de répondre (et de publier) de manière sarcastique à Michelle75, j’assume complètement cette réponse, et je m’en expliquerais si nécessaire, mais cette réponse est un signe pour moi et confirme la réflexion que je structure à travers ces lignes.
Je veux que mon journal redevienne un journal intime dans lequel j’exprimerais mes états d’âme, mes doutes, mes certitudes, mes questions et mes silences. Le nombre de visites ne doit plus guider mon comportement, peu importe que mes pages soient très peu lues, elles sont avant tout une réflexion sur moi-même, un témoignage.
Je ne publierais donc plus systématiquement les avis ou les questions, qui seront toujours les bienvenues et auquelles je suis susceptible de répondre en privé, mais je les trierais ne laissant passer que celles qui contribue à ma réflexion du moment. La page des photos des copines est supprimée.
Enfin une page FAQ sera créée pour répondre aux questions d’ordre médicales.
Et donc : voilà cher journal, que tu sois lu ou pas nous recommençons toi et moi comme au début.
Enfin, après de longs mois, je suis entièrement déconfinée aujourd’hui : je me suis autorisé·e un coordonné soutien-gorge et culotte pour me rendre au bureau.
Au moment où j’ai marché dans la rue, un sentiment de plénitude m’a envahie, j’ai failli retenir des larmes de bonheur. Quel plaisir de me percevoir à nouveau dans toute ma dualité : femme secrète à fleur de peau sous sa dentelle protégée par l’homme socialement accepté.
Dans le tram, une femme s’assoit à quelques sièges de moi, et j’aperçois furtivement par la large échancrure de sa manche le coté de son soutien-gorge de couleur rouge. Cette vision à fait naître en moi un sentiment de “sœuralité”, je ne me suis pas sentie voyeuse, j’ai juste constaté le couleur de son soutien-gorge sans plus, dans la situation inverse elle aurait constaté la blancheur du mien en toute banalité.
Pendant cette journée je me suis senti·e complète, entier·ère, il y avait si longtemps…
Bise
Parfois mes seins sont plus sensibles qu’a l’accoutumé, et ce matin en promenant le chien, je les ai senti bouger et frôler le tissu de mon t-shirt au rythme de mes pas. Petit moment de sensation de femme confinée dans un corps d’homme confiné…
Les jours se suivent et se ressemble…
Le déconfinement s’amorce en Belgique mais pour moi rien ne changera avant de nombreuses semaines. Mon job d’appoint de camgirl me manque et j’ai besoin d’être seul·e pour ça, malheureusement cela ne sera pas avant septembre sans doute.
Patience, patience, et patience …